L’ONU et ses partenaires humanitaires continuent à contribuer aux efforts du Gouvernement pour répondre aux besoins des 500 000 personnes affectées par le tremblement de terre du mois d’août. Malgré les contraintes, 13 équipes médicales d’urgence ont été mises en place dans les zones touchées et plus de 35 tonnes de médicaments et autres produits y ont été acheminés.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a déclaré qu’après 11 mois de conflit et 3 mois de blocus de facto, la crise humanitaire au Tigré devient incontrôlable. Il a indiqué que 5,2 millions de personnes ont encore besoin d’une aide alimentaire, dont 400 000 personnes vivant dans des conditions proches de la famine. Les agences humanitaires signalent que la malnutrition infantile a atteint le même niveau qu’au début de la famine de 2011 en Somalie.
L’Envoyé spécial pour la Syrie a annoncé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, qu’après huit mois de facilitation intensive, des invitations ont été envoyées pour une sixième session de la Commission constitutionnelle.
Lors d’un événement de haut niveau de l’Assemblée générale pour marquer la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, le Secrétaire général a appelé la communauté internationale à rejeter la logique empoisonnée et erronée d’une compétition nucléaire sans fin, ajoutant que la menace nucléaire a atteint son niveau le plus élevé depuis près de 40 ans.
De retour d’un déplacement en Syrie, au Liban et en Turquie, le Coordonnateur des secours d’urgence, a déclaré cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que les besoins humanitaires en Syrie sont plus importants qu’ils ne l’ont jamais été, « même si les médias en parlent moins », précisant qu’environ 13,4 millions de personnes ont besoin d’aide, soit une augmentation de 21% par rapport à l’année dernière.
La Vice-Secrétaire générale, Mme Amina J. Mohammed, s’est entretenue ce matin avec les chefs de toutes les entités des Nations Unies qui travaillent dans le développement durable, pour évaluer les progrès enregistrés depuis l’année dernière, sur les priorités en matière de redressement post-COVID-19.
Syrie: L’ONU est profondément préoccupée par les hostilités en cours dans le pays et leur impact sur les civils. Depuis juin, les hostilités dans le nord-ouest de la Syrie se sont intensifiées, malgré le cessez-le-feu de mars 2020
Huit ans après l’attaque de la Ghouta, en Syrie, de nombreux membres du Conseil de sécurité ont regretté à nouveau, cet après-midi, l’absence de progrès significatifs sur le dossier des armes chimiques syriennes, tout en prenant note de certaines avancées, dont la rencontre prévue prochainement entre le Ministre syrien des affaires étrangères, M. Faisal Markand, et le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. Fernando Arias.
Ce matin, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Geir Pedersen, accompagné par le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, ont fait le point, avec les membres du Conseil de sécurité, sur l’évolution de la situation en Syrie sur les plans politique et humanitaire. L’escalade à Deraa, notamment, a suscité l’indignation et la pénurie en eau, de vives inquiétudes.
La Mission des Nations Unies en RDC indique qu’elle a facilité les discussions entre les communautés hema et bira dans le territoire d’Irumu, en Ituri. Par conséquent, les groupes rivaux ont signé un protocole de non-agression et de cessation de la violence, et les leaders communautaires ont accepté de travailler au rétablissement de la paix dans le territoire.