À Madagascar, où les conditions sont terribles, l’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour lutter contre l’insécurité alimentaire record et la recrudescence de la malnutrition aiguë sévère causées par les sécheresses, les tempêtes de sable et les invasions de chenilles qui frappent la partie méridionale de l’île.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
La séance du Conseil de sécurité consacrée aux volets politique et humanitaire du dossier syrien a donné de nouveau lieu, aujourd’hui, à des divergences de vues entre ses membres quant aux responsabilités de l’impasse actuelle du processus constitutionnel, tandis que s’aggrave la crise sur le terrain.
Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d'extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l'année dernière nous ont rappelé que l'accès à des informations fiables est plus qu'un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.
Le débat organisé en présentiel, ce matin, à l’Assemblée générale sur le « Mécanisme international, impartial et indépendant chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en République arabe syrienne depuis mars 2011 » a tourné à la confrontation entre partisans de cet outil de lutte contre l’impunité et le camp de la délégation syrienne et ses alliés.
La Haute-Représentante pour les affaires de désarmement a parlé, au cours d’une réunion virtuelle du Conseil de sécurité, des efforts en cours pour tirer au clair les 19 questions en suspens soulevées dans la déclaration initiale de la Syrie sur l’emploi d’armes chimiques.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) avertit que d’ici à juin de cette année, la moitié de la population yéménite, soit 16,2 millions d’êtres humains, sera confrontée à des niveaux de crise d’insécurité alimentaire. Quelque 50 000 Yéménites sont déjà soumis à des conditions de famine.
Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), les milices des communautés sont responsables de 78% des meurtres, des dégâts infligés aux civils, des enlèvements et des violences sexuelles.
Lors d’une réunion de l’Assemblée générale sur la Syrie ce matin, le Secrétaire général a déclaré qu’au cours de ces 10 dernières implacables années, le peuple syrien a enduré certaines des atrocités les plus graves dont le monde ait jamais été témoin, au cours de ce siècle. Les violations massives et systématiques des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Syrie au cours de la dernière décennie choquent les consciences.
Faut-il renforcer le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière pour garantir le flux des livraisons dans le nord-ouest de la Syrie, comme le souhaitent notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ou est-il préférable de favoriser un mécanisme transversal, par-delà les lignes intérieures, ainsi que le revendique le Gouvernement syrien, appuyé par la Fédération de Russie ?
Au cours d’une mission conjointe dans la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, avec le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le HCR a trouvé les deux camps de réfugiés de Shimelba et Hitsats complètement détruits et toutes les installations humanitaires pillées et vandalisées.