Eu égard aux lacunes, incohérences ou disparités qui n’ont pas été résolues, la déclaration présentée par la Syrie ne peut toujours pas être considérée comme exacte et complète, a indiqué la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement qui présentait aujourd’hui, au Conseil de sécurité, le centième rapport mensuel du Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), sous l’œil dubitatif de la Syrie et de la Fédération de Russie.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
Yémen: Plus de 23 000 personnes ont été déplacées depuis le début de l’année, la plupart dans les provinces de Hodeïda, Mareb, Shabouah et Taëz. Ils rejoignent plus de quatre millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont été déplacés à travers le Yémen depuis le début de la dernière escalade en 2015.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a de nouveau insisté, ce matin devant le Conseil de sécurité, sur son approche « pas à pas » pour un règlement du conflit syrien, dans le cadre de la résolution 2254 (2015) et dans un contexte marqué par une détérioration de la situation humanitaire, comme est venue en témoigner la nouvelle Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Joyce Msuya.
La Vice-Secrétaire générale, Mme Amina J. Mohammed, est en Haïti où elle est arrivée ce matin pour participer à la manifestation internationale sur le financement de la reconstruction de la péninsule sud d’Haïti après le tremblement de terre du mois d’août 2021.
République démocratique du Congo: La Chef de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, a fermement condamné l’attaque lancée hier soir par les milices du CODECO contre un site de déplacés à Savo, dans la province de l’Ituri. Au moins 50 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans cette attaque, et 36 autres blessées.
Près d’un an après la prise de pouvoir au Myanmar, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, a exhorté la communauté internationale à augmenter la pression sur l’armée pour qu’elle mette fin à sa campagne de violence contre la population du pays et à insister sur le rétablissement rapide d’un régime civil.
Cet après-midi, à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a tenu sa troisième séance en deux jours sur la Syrie, avec pour axe cette fois-ci le terrorisme, à la suite de l’attaque menée le 20 janvier par Daech contre le centre de détention de Hassaké, dans le nord-est syrien.
Dans le nord de l’Éthiopie, encore plus de gens fuient les combats autour de la ville d’Abala, dans la province d’Afar, près de la frontière avec la province du Tigré. Les affrontements empêchent aussi la fourniture de l’aide par la seule route ouverte vers le Tigré, aucune fourniture n’étant arrivée depuis la moitié du mois de décembre.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a déclaré, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que les opérations humanitaires au travers des lignes de front en Syrie ne peuvent remplacer les volumes d’aides permis par les opérations humanitaires transfrontalières, dont l’autorisation annuelle arrive bientôt à terme.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a de nouveau insisté, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, sur son approche « pas-à-pas » pour un règlement du conflit syrien dans un contexte marqué par l’attaque lancée par Daech contre un centre pénitencier à Hassaké qui, selon M. Geir Pedersen, envoie un message clair sur l’importance de s’unir pour résoudre ce conflit dans le contexte duquel le terrorisme prospère.