Après l’adoption à l’unanimité de la résolution 2658 (2022), qui étend d’un an le mandat de la force multinationale de stabilisation EUFOR ALTHEA, le Conseil de sécurité a enchaîné avec son débat semestriel sur la situation en Bosnie-Herzégovine, qui a eu lieu sans la présence du Haut-Représentant chargé d’assurer le suivi de l’Accord relatif à ce pays, M. Christian Schmidt, qui avait pourtant soumis un rapport* centré sur les élections générales du 2 octobre. Si la majorité des membres du Conseil ont salué les efforts poursuivis par M. Schmidt, notamment dans le renforcement du cadre démocratique et constitutionnel de la Bosnie-Herzégovine, la délégation de ce pays s’en est vivement prise aux décisions du Haut-Représentant relatives au processus électoral, lorsqu’il a amendé la loi électorale et la Constitution de l’entité de Bosnie-Herzégovine de la Fédération de Bosnie-Herzégovine pour prévenir la fraude.