En cours au Siège de l'ONU

Salle du Conseil de sécurité avec les rideaux ouverts
CS/15558

À la fois conséquence de la crise des institutions multilatérales de plus en plus largement considérées comme dépassées et contribution majeure à celle-ci, la paralysie du Conseil de sécurité s’est poursuivie et amplifiée en 2023, résultat des profondes divisions en son sein. Elle s’est illustrée particulièrement, quoique sur des lignes de fracture différentes, dans les deux conflits majeurs traités par le Conseil durant l’année: la poursuite de la guerre en Ukraine et, à compter du 7 octobre, la guerre dans la bande de Gaza.

CS/14763

À l’image du retour progressif à des conditions de travail proches de celles d’avant la pandémie, 2021 apparaît pour le Conseil de sécurité comme une année de transition. Si le Conseil a fait preuve de compromis sur les questions humanitaires, il a multiplié les reconductions techniques, soit pour prendre le temps de mieux analyser des événements survenus en Afghanistan, au Soudan, en Libye ou encore au Mali, soit en raison de désaccords entre ses membres, en particulier face à la crise climatique, objet du seul veto de l’année.

CS/14407

En cette année 2020 extraordinaire, c’est l’arrêt, pendant les deux dernières semaines du mois de mars, des réunions publiques du Conseil de sécurité, et leur reprise en visioconférence puis en alternance, à partir du mois de juillet, avec des séances en personne au Siège de l’ONU, qui aura le plus marqué l’attention. 

CS/14073

De l’espoir pour le Yémen, en janvier, à l’indignation des acteurs humanitaires face au non-renouvellement de l’assistance transfrontalière à quatre millions de Syriens, en décembre, le sort des populations civiles prises au piège des conflits aura souvent dominé en 2019 les travaux d’un Conseil de sécurité maintes fois bloqué par les divisions profondes entre ses membres permanents.

CS/13162

Uni ou divisé, le Conseil a été d’une activité sans précédent en 2017.  Il a, avec 282 séances publiques, dont 10 en urgence, laissé loin derrière son précédent record de 241 établi en 2014 et approché en 2016.  En revanche, il a adopté sensiblement moins de résolutions –61 contre un record de 77 en 2016– mais davantage de déclarations présidentielles: 27.