La quatrième journée de la vingtième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été l’occasion pour les organisations autochtones de renouveler leur demande d’une participation accrue aux travaux de l’ONU et d’une représentation de la « nation » des peuples autochtones à l’Assemblée générale.
En cours au Siège de l'ONU
Droits humains
Le Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, a alerté, ce matin, que le virus de la COVID-19 représente une menace existentielle pour les peuples autochtones, et qu’en l’absence d’une action renforcée des États, la pandémie reléguera encore plus loin ces communautés dont les moyens d’existence et la culture risquent de disparaître.
En réponse à des questions sur une attaque qui a frappé la Côte d’Ivoire en début de journée, le porte-parole a indiqué que le Secrétaire général prend note avec inquiétude de cette attaque perpétrée par des inconnus contre une base militaire ivoirienne à Abidjan dans les premières heures du 21 avril. Il condamne cette attaque, ainsi que toute attaque contre les institutions de l'État, a ajouté le porte-parole.
Plusieurs associations de peuples autochtones ont fait part, ce matin, à l’Instance permanente sur les questions autochtones, de leur crainte de voir l’extermination des populations autochtones en raison de la pandémie de COVID-19 qui a exacerbé leurs vulnérabilités.
L’équipe de pays des Nations Unies au Myanmar appelle une nouvelle fois les forces de sécurité à s’abstenir immédiatement de toute violence et à épargner les enfants et les jeunes gens. Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 52 enfants, soit 7 filles et 45 garçons, auraient été tués par les forces de sécurité ces 11 dernières semaines.
Saisie, aujourd’hui, d’une étude sur « les peuples autochtones et les changements climatiques », l’Instance permanente sur les questions autochtones a également été alertée du risque que fait peser la radicalisation sur ces communautés, notamment dans les zones en proie au terrorisme et à l’extrémisme.
Le plus grand rassemblement mondial sur les questions autochtones, l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, se déroulera dans un format essentiellement virtuel du 19 au 30 avril 2021.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a donné, cet après-midi, le coup d’envoi des travaux de sa vingtième session, l’occasion pour le Secrétaire général de s’alarmer de l’« aggravation spectaculaire » des violences et des attaques visant les dirigeants autochtones et les défenseurs des droits des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources.
Le Secrétaire général réitère sa profonde préoccupation face à l’évolution de la situation au Myanmar. Les informations les plus récentes sur la violence et les meurtres commis par les forces de sécurité sont consternantes. Le Conseil de sécurité a clairement appelé à l’arrêt de la violence et invité les parties à poursuivre le dialogue et la réconciliation.
Le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies au Soudan est consterné par la résurgence des combats dans l'ouest du Darfour, qui ont fait au moins 87 morts et contraint des milliers de personnes à fuir leurs maisons.