L’examen par le Comité des droits de l’homme du troisième rapport périodique de l’Ouzbékistan, qui s’est achevé aujourd’hui à New York, a donné lieu à un débat « animé », de l’avis même de la délégation, mais « constructif ».
La Commission de la condition de la femme a fermement appuyé aujourd’hui le regroupement des quatre bureaux de l’ONU chargés de la promotion de la femme en une entité « composite », en achevant ainsi une session « exceptionnelle » marquée par le quinzième anniversaire du Programme d’action de Beijing, le trentenaire de la Convention pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et le centenaire de la Journée internationale de la femme.
En adoptant ce matin à l’unanimité de ses 15 membres la résolution 1913 (2010), le Conseil a suivi la recommandation faite par le Secrétaire général dans une lettre en date du 11 mars, dans laquelle il recommandait au Conseil de sécurité d’envisager la possibilité d’une prorogation technique du mandat de la MINURCAT d’une durée de deux mois.
Présentant le troisième rapport périodique de l’Ouzbékistan au Comité des droits de l’homme, le Directeur du Centre ouzbek des droits de l’homme, M. A. Saidov, a passé en revue la série de mesures législatives et autres prises au cours de cette dernière décennie pour assurer une meilleure mise en œuvre des dispositions du Pacte relatif aux droits civils et politiques dans le pays.
« Honte mondiale », selon le Secrétaire général, le fléau de la violence faite aux femmes a mobilisé une fois de plus l’attention de la Commission de la condition de la femme qui a écouté, ce matin, un panel d’experts lors d’une table ronde sur le thème « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », une campagne lancée, il y a deux ans, par le Secrétaire général de l’ONU en personne.
Les experts du Comité des droits de l’homme ont achevé, cet après-midi, l’examen du quatrième rapport périodique de l’Argentine, l’occasion pour plusieurs d’entre eux d’attirer l’attention sur les conditions d’incarcération dans certaines prisons du pays.
La Commission de la condition de la femme a conclu, cet après-midi, son débat de haut niveau en attirant une fois de plus l’attention sur les importants obstacles auxquels continuent de se heurter les efforts de promotion de la femme, 15 ans après l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.
La Cinquième Commission (chargée des questions administratives et budgétaires) a examiné, ce matin, dans le cadre du budget-programme de l’ONU pour 2010-2011, une proposition visant la création d’un groupe de préparation et de soutien en cas de crise et une autre concernant les conditions d’emploi des juges ad litem des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et pour le Rwanda (TPIR).
Même si les efforts entrepris jusqu’à présent n’ont pas tous porté leurs fruits, l’Argentine a réalisé des progrès importants dans le domaine des droits de l’homme, a souligné sa délégation, cet après-midi, devant les experts du Comité des droits de l’homme qui entamaient l’examen du quatrième rapport périodique de ce pays.
La Commission de la condition de la femme a organisé une table ronde, cet après-midi, sur la mise en œuvre des objectifs et engagements convenus sur le plan international en matière d’égalité des sexes et d’émancipation de la femme. Le Président du Conseil économique et social (ECOSOC), qui a inauguré la table ronde aux côtés de la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, a rappelé que ce thème sera aussi celui de l’examen ministériel annuel 2010 (EMA) de l’ECOSOC.