« C’est aussi une chance offerte au Gouvernement fédéral de transition d’exercer un contrôle total sur la capitale pour la première fois en trois ans et de rouvrir un accès humanitaire sans entraves aux populations en détresse. »
Se déclarant, au nom des membres du Conseil, gravement préoccupé par la détérioration de la situation en Syrie, l’Ambassadeur Hardeep Singh Puri, de l’Inde, a indiqué que le Conseil de sécurité condamnait les violations généralisées des droits de l’homme et l’emploi de la force contre des civils par les autorités syriennes.
Le Conseil de sécurité a décidé, aujourd’hui, concernant l’embargo sur les armes visant la Somalie instauré en 1992, en vertu de sa résolution 733, que les personnes et entités se livrant, ou apportant appui, à des actes qui compromettent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie - notamment des actes qui mettent en péril l’Accord de Djibouti de 2008-, seraient visées par les sanctions prévues aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008).
« Insoutenable », « intenable », « exaspérant », les délégations n’ont pas trouvé de mots assez durs pour exprimer leur impatience devant l’impasse dans laquelle se trouve la Conférence du désarmement, depuis plus de 10 ans.
Le Comité est chargé d’examiner la mise en œuvre par les 187 États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes qui, outre le préambule, comprend 30 articles. Les États sont tenus de présenter, tous les quatre ans, un rapport sur l’application nationale de la Convention.
Dans le préambule du texte, le Conseil encourage le Gouvernement iraquien à continuer d’affermir la démocratie et l’état de droit. Il insiste notamment sur la souveraineté du Gouvernement iraquien et sur la nécessité pour toutes les parties d’assurer la protection des civils.
Sur le plan militaire, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a constaté que la situation avait peu évolué, cela cinq mois après le début des combats entre les Forces du Gouvernement de Tripoli et celles de l’opposition soutenues par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Les délégations ont continué, cet après-midi, à confronter leurs points de vue sur les moyens de surmonter l’impasse qui caractérise depuis plus de 10 ans la Conférence du désarmement, au cours du débat que l’Assemblée générale tient depuis hier sur le suivi de la Réunion de haut niveau du 24 septembre 2010. Certains ont demandé à l’Assemblée d’assumer ses responsabilités et de convoquer une quatrième session extraordinaire sur le désarmement nucléaire.
Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, un dialogue entre ses membres et les commandants des forces militaires des missions de maintien de la paix de l’Organisation des Nations Unies opérant dans différentes parties du monde en crise ou en conflit. Les commandants ont tour à tour évoqué des aspects particuliers des missions qu’ils accomplissent sur le terrain, notamment au Darfour, en République démocratique du Congo (RDC), au Liban et au Libéria.
Aux termes de la résolution 2000 (2011) dont le texte a été coparrainé par les délégations de la France et des États-Unis, le Conseil, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide que l’effectif autorisé de la composante militaire de l’ONUCI restera de 9 792 membres, dont 9 600 militaires du rang et officiers, parmi lesquels 2 400 hommes supplémentaires autorisés par les résolutions 1942 (2010) et 1967 (2011) et 192 observateurs militaires.