Le Comité de l’information a, ce matin, clôturé les travaux de sa quarante-sixième session en adoptant par consensus ses deux projets de résolution annuels, dont son texte phare sur les politiques et activités de l’ONU en matière de communication globale, dans lequel l’intelligence artificielle est désormais clairement mentionnée avec les risques et opportunités qu’elle présente.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Par 14 voix pour et une abstention, celle de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a fait sienne, ce matin, une résolution qui, comme l’a résumé la Suisse -à l’origine du texte- vise à « renforcer la protection de celles et ceux qui protègent » les civils en période de conflit armé, à savoir le personnel humanitaire, le personnel de l’ONU et le personnel associé, y compris les employés recrutés sur les plans national et local.
Le Conseil s’est dit vivement préoccupé, ce matin, par l’intensification des violences intercommunautaires au centre du Sahel, exprimant son inquiétude face à la montée des tensions et des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la région.
De nombreuses réserves ont marqué, ce matin, la décision de l’Assemblée générale de proclamer le 11 juillet « Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide commis à Srebrenica en 1995 », suite à l’adoption par 84 voix pour, soit moins de la moitié des États Membres, 19 voix contre et 68 abstentions, d’une résolution présentée par l’Allemagne.
À l’initiative du Mozambique, qui préside ses travaux ce mois-ci, le Conseil de sécurité a organisé aujourd’hui un débat public sur le renforcement du rôle des États africains face aux problèmes de sécurité et de développement dans le monde, au cours duquel une cinquantaine d’orateurs ont pris la parole.
Alors que l’on célèbre le soixante-quinzième anniversaire des Conventions de Genève de 1949, pierre angulaire du droit international humanitaire, et les 25 ans de la résolution 1265 (1999) du Conseil de sécurité sur la protection des civils, le Conseil a poursuivi aujourd’hui son débat public sur ce sujet, axé sur le respect du droit international.
Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, son débat public annuel sur la protection des civils en période de conflit armé, l’occasion pour plus d’une soixantaine de délégations de constater l’érosion alarmante du droit international humanitaire (DIH), et de réaffirmer la nécessité de son applicabilité, aujourd’hui mise à mal par l’évolution rapide des méthodes de guerre, du Soudan à l’Ukraine en passant par la bande de Gaza.
Ce lundi après-midi, le Conseil de sécurité a voté contre un projet de résolution destiné à encadrer l’usage des armes nucléaires et des armes de destruction massive (ADM) dans l’espace extra-atmosphérique, présenté par la Fédération de Russie.
Les délégations ont une nouvelle fois affiché leurs divergences au sujet des livraisons d’armes en Ukraine, ce matin, au Conseil de sécurité. Alors que la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement a appelé les pays exportateurs à évaluer les risques avant de telles livraisons, les échanges ont été très vifs entre la Fédération de Russie et les pays occidentaux.
Deux hauts fonctionnaires de l’ONU ont mis en garde, cet après-midi, le Conseil de sécurité sur la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire dans la bande de Gaza à mesure qu’Israël intensifie ses opérations militaires à Rafah. Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient a constaté une situation désespérée et dangereuse pour la population à Rafah.