Se déclarant préoccupé par les tensions politiques et institutionnelles persistantes en Guinée-Bissau, le Conseil de sécurité a, ce matin, prolongé le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour une période de 12 mois, allant du 1er mars 2017 au 28 février 2018.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Comité des opérations de maintien de la paix a achevé aujourd’hui son débat général, entamé hier, avec les interrogations de quelques États sur les mandats dotés d’une composante « protection des civils »: impératif humanitaire ou outil d’ingérence?
Le Président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et Ministre des affaires étrangères de l’Autriche, M. Sebastian Kurz, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que les priorités de l’OSCE, qui est un partenaire important de l’ONU, seraient de désamorcer les conflits dans sa zone, de lutter contre l’extrémisme violent et de restaurer la confiance entre ses membres, celle-ci étant « la tâche la plus ardue ».
Le Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation, qui a entamé hier sa session de 2017, a tenu ce matin une brève séance plénière pour entendre deux délégations présenter des observations générales.
Trois ans exactement après l’adoption d’une résolution dans laquelle le Conseil de sécurité demandait à toutes les parties en Syrie de « lever immédiatement le siège des zones peuplées », M. Stephen O’Brien a dépeint une situation toujours plus difficile dans ce domaine et plaidé pour un accès sans entrave à la population assiégée.
Élevé sous la dictature du régime de Salazar qui, en Afrique et en Asie, a mené une politique coloniale « absurde », le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres a avoué aujourd’hui que l’histoire du Comité de la décolonisation est étroitement associée « à mon combat et mes rêves de jeunesse pour la démocratie ».
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a commencé sa session annuelle, aujourd’hui, par un débat général au cours duquel de nombreuses délégations ont fait part de leur impatience devant le rythme de la mise en œuvre du Rapport du Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix publié en 2015 et des recommandations du Secrétaire général qui ont suivi la même année.
Le Conseil de sécurité a évalué aujourd’hui, dans le cadre d’un débat public au niveau ministériel, les menaces que les conflits en Europe font peser sur la paix et la sécurité régionales et internationales, tout en examinant les moyens de remédier à l’instabilité persistante dans le continent et aux évolutions dangereuses dans les pays sortant d’un conflit ou en proie à un conflit prolongé.
Le Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation, organe subsidiaire de l’Assemblée générale qui formule des recommandations pour encourager le développement progressif du droit international, a entamé, ce matin, sa session de 2017 qui durera jusqu’au 1er mars.
Les mânes des personnes disparues après « nuit et brouillard » le décret pris en 1941 par le régime nazi sur la déportation des opposants et après « l’Opération Condor », vaste campagne d’assassinats conduite dans les années 1970 en Amérique latine, ont été invoqués, aujourd’hui, au Siège de l’ONU, pour appeler à une universalisation de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée il y a tout juste 10 ans.