L’Assemblée générale a réclamé, aujourd’hui, à une quasi-unanimité, la levée du blocus imposé depuis 1962 par les États-Unis à Cuba, en arguant qu’il contrevient à l’esprit de la Charte des Nations Unies, alors que le Président américain a durci en juin dernier les sanctions malgré le processus de normalisation des relations entre les deux pays engagé fin 2014.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a adopté par consensus, ce matin, un projet de résolution qui renforce la dimension humanitaire de l’assistance à la lutte antimines.
Après un mois de travaux et 24 séances de débats, la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, a entendu, cet après-midi, la présentation de 36 des 42 projets de résolution au menu de cette session, et sur lesquels elle se prononcera ultérieurement. Deux de ces textes entendent contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en proposant d’instituer une année internationale des camélidés en 2024 et une journée mondiale des abeilles, qui serait célébrée le 20 mai.
La Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a achevé aujourd'hui l’examen thématique complet du rapport de la Commission du droit international (CDI) sur les travaux de sa soixante-neuvième session, entamé le 23 octobre dernier
Avec plus de 66 millions de personnes forcées de se déplacer dans le monde, dont plus de deux millions rien que depuis le début de l’année, le déplacement forcé de population est devenu un phénomène mondial qui n’épargne aucun continent, a expliqué aujourd’hui, dans un tableau sombre mais réaliste, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, venu présenter le rapport d’activité de son agence à la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a examiné, ce matin, la gestion des ressources humaines à l’ONU, l’occasion pour les délégations de braquer les projecteurs sur les zones d’ombre que sont la répartition géographique inéquitable, l’absence de parité entre les sexes et le vieillissement du personnel. Elles ont dit attendre beaucoup de la « stratégie exhaustive » que le Secrétaire général doit présenter, l’année prochaine.
La Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a entamé aujourd'hui l’examen des derniers chapitres thématiques du rapport de la Commission du droit international (CDI), consacrés aux normes impératives du droit international général (jus cogens), à la succession d’États en matière de responsabilité de l’État, ainsi qu’à la protection de l’environnement en rapport avec les conflits armés.
La Première Commission a entériné, ce matin, 16 projets de résolution sur les armes classiques et d’autres mesures de désarmement et de sécurité internationale. La nature et la portée du Traité sur le commerce des armes, qui a été adopté par l’Assemblée générale en 2013 pour réguler le commerce licite des armes classiques et combattre celui, illicite, de ces mêmes armes, ainsi que l’état d’application des Conventions de l’ONU sur les mines antipersonnel et sur les armes à sous-munitions ont été discutés lors de l’adoption de textes marquée par de nombreuses abstentions.
« Qu’adviendra-il de l’enfant de 3 ans forcé par sa famille à se saisir d’un couteau et à décapiter son ours en peluche? Vivra-t-il seulement jusqu’à l’âge de 20 ans? » L’inquiétude exprimée par le représentant de la société civile, M. Mubin Shaikh, radicalisé par les Taliban, avant de changer de vues après les attaques du 11 septembre 2001, a été au cœur du débat annuel du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, au cours duquel le Secrétaire général et 80 délégations ont pris la parole, et dont le point d’orgue a été l’adoption d’une déclaration présidentielle.
« Vitales », « cruciales », « essentielles », « indispensables »… À l’occasion du débat de la Quatrième Commission consacré aux missions politiques spéciales, les États Membres ont salué le rôle central de cet outil du Département des affaires politiques (DAP) pour renforcer la prévention des conflits et pérenniser les efforts déployés par les Nations Unies pour consolider la paix, soulevant toutefois la question de leur financement par un budget propre.