Dans un contexte marqué par l’internationalisation du conflit au Yémen, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen a dit craindre, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, que les parties ne réévaluent leurs options de paix et commettent des erreurs de calcul basées sur des hypothèses erronées.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Après l’examen du quatrième rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Nigéria (S/2024/559) et l’adoption de conclusions sur ce rapport, le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés a décidé d’adresser, sous la forme d’une déclaration publique de sa Présidente, les messages suivants:
Deux jours après le tir d’un nouveau missile balistique à portée intermédiaire par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique a appelé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, à la reprise urgente des pourparlers, insistant sur l’impératif d’apaiser les tensions dans la péninsule coréenne.
Ce sont les « énormes possibilités de jeter les bases d’une paix et d’une stabilité durables en Syrie » qu’a voulu voir l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le pays, ce matin, devant le Conseil de sécurité qui examinait la situation politique et humanitaire du pays, un mois après la chute de Bashar Al-Assad. M. Geir Pedersen a néanmoins prévenu que « les faux pas ou les occasions manquées pourraient mettre en danger l’avenir de la Syrie et semer l’instabilité ». Il a exprimé, comme la plupart des intervenants, un sentiment ambivalent de « grandes opportunités et de réels dangers » pour le pays, tout comme le vœu de voir préserver l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.
« Le Soudan est actuellement le seul pays où une famine est confirmée », en raison de la poursuite d’une guerre menée sans la moindre considération de son « coût civil », avec pour corollaire le nombre de déplacements de populations le plus important au monde.
« Porter une blouse blanche, c’est porter une cible dans le dos. » C’est en ces termes que la docteure Tanya Haj Hassan a décrit, ce matin devant le Conseil de sécurité, la situation tragique du personnel de santé et de tout le système médical de Gaza, une semaine après l’attaque lancée par Israël contre l’hôpital Kamal Adwan, le dernier hôpital en activité dans le nord de l’enclave palestinienne.
La situation en Palestine, la lutte antiterroriste en Afrique et la coopération entre l’ONU et la Ligue des États arabes seront les thématiques phares de la présidence de l’Algérie du Conseil de sécurité pour ce premier mois de l’année, a annoncé, cet après-midi, le Représentant permanent de ce pays, M. Amar Bendjama, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York.
Réuni à la demande d’Israël, le Conseil de sécurité a consacré sa dernière séance programmée de l’année à l’intensification du conflit entre Israël et les houthistes basés au Yémen depuis le début du mois de décembre. Ses membres ont également observé une minute de silence en l’honneur de l’ancien Président des États-Unis décédé, Jimmy Carter.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, Mme Linda Thomas-Greenfield (États-Unis):
Le Conseil de sécurité a approuvé, ce matin, la décision de l’Union africaine de remplacer la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS), dont le mandat s’achève le 31 décembre 2024, par la Mission d’appui et de stabilisation de l’Union africaine en Somalie (AUSSOM). Les délégations ont salué la voie tracée par la résolution vers un financement prévisible et durable de l’AUSSOM, la République de Corée louant son « modèle de financement exceptionnel ».