Pour sa première conférence de presse en sa qualité de Présidente du Conseil de sécurité, Mme Nikki Haley, Représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies, a présenté à la presse, cet après-midi, le programme de travail de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales pour avril 2017, lequel sera dominé par deux thématiques: la réforme du maintien de la paix et la protection des droits de l’homme, dans un souci de « transparence » attesté par la quasi-absence de consultations à huis clos ce mois-ci.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Un peu moins d’un mois après sa visite dans la région du bassin du lac Tchad, effectuée du 2 au 7 mars, le Conseil de sécurité a demandé, aujourd’hui, aux pays de cette région de « persévérer » dans leur lutte contre Boko Haram, tout en appelant la communauté internationale à leur fournir un appui plus solide pour vaincre ce groupe terroriste, répondre aux causes profondes ayant permis son avènement et remédier à la crise humanitaire.
Constatant que la situation en République démocratique du Congo (RDC) constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région des Grands Lacs, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé de 12 mois, jusqu’au 31 mars 2018, le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et, « à titre exceptionnel », de sa Brigade d’intervention, chargée de neutraliser les groupes armés.
Le 30 mars 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans l’entrée ci-dessous dans la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a plaidé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, pour un acheminement sans entraves de l’assistance humanitaire en Syrie afin de venir en aide aux 13,5 millions de civils qui en ont cruellement besoin, avant d’exhorter les parties, réunies cette semaine à Genève, à mettre un terme au « cauchemar syrien » et à « retrouver le sens de l’humanité ».
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Matthew Rycroft (Royaume-Uni):
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte), Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo:
Le 29 mars 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans l’entrée ci-dessous dans la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Pendant les consultations qu’il a tenues le 21 mars 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud a entendu Mme Leila Zerrougui, Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, et Mme Zainab Hawa Bangura, Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a affirmé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, qu’Israël n’avait pris « aucune mesure » pour « cesser toutes les activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », comme l’exige la résolution 2334 (2016) adoptée le 23 décembre 2016.