À sa huitième séance, tenue le 16 décembre 2016, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan s’est entretenu avec les représentants du Soudan, de l’Érythrée, de l’Éthiopie, de la Libye, de l’Ouganda et du Tchad en vue de continuer à renforcer le dialogue avec les délégations invitées, en particulier sur les obstacles que doit surmonter la région pour parvenir à la mise en œuvre intégrale et effective des mesures prévues dans ladite résolution en ce qui concerne le Darfour, ainsi que sur le rôle que le Comité et son groupe d’experts pourraient jouer afin d’appuyer le processus politique en cours au Darfour. Il s’agissait de la quatrième séance de ce type depuis la création, en 2005, du Comité des sanctions concernant le Soudan
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui, et pour la troisième fois en un an, un débat consacré à la non-prolifération des armes de destruction massive. Organisé à l’initiative de la présidence bolivienne du Conseil, pays qui assume en outre la présidence du Comité du Conseil de sécurité établi en vertu de la résolution 1540 (2004), dit « Comité 1540 », le débat, animé par une soixantaine d’interventions, s’est largement concentré sur la mise en œuvre de cette dernière.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Libéria, M. Farid Zarif, a, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, fait état d’une situation stable sur le plan de la sécurité, à quatre mois des premières élections démocratiques de l’histoire moderne du pays et à moins d’un an du retrait de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) dont il est à la tête.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général en Syrie, M. Staffan de Mistura, s’est attaché à présenter, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les « mesures techniques intéressantes » prises à son initiative pour préparer le septième cycle de négociations de Genève, qui doit avoir lieu du 10 au 14 juillet.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a affirmé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que « seuls un processus politique ouvert et une réelle volonté politique des acteurs clefs à mettre fin au conflit, et la mise en œuvre de l’Accord de paix, pourraient apporter la paix au Soudan du Sud ».
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de reconduire jusqu’au 1er juillet 2018 les sanctions concernant la République démocratique du Congo (RDC) et de proroger jusqu’au 1er août 2018 le mandat du Groupe d’experts du Comité 1533 chargé de surveiller l’application des sanctions imposées.
Face à une nouvelle dégradation de la sécurité en Afghanistan, le Gouvernement doit éviter toute mesure qui risquerait de diviser le pays, notamment sur des bases ethniques, et veiller à maintenir la cohésion nationale, y compris en luttant contre la corruption généralisée et les violations des droits de l’homme, a expliqué ce matin devant le Conseil de sécurité M. Tadamichi Yamamoto, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA).
Par la résolution 2359 (2017), adoptée à l’unanimité ce matin, le Conseil de sécurité « se félicite du déploiement de la Force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) sur l’ensemble du territoire des pays qui y participent, avec des effectifs en personnel militaire et personnel de police pouvant aller jusqu’à 5 000 personnes, en vue de rétablir la paix et la sécurité dans la région du Sahel ».
Le 20 juin 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015)concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci-dessous dans la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
La sécurité au Burundi reste instable, la situation socioéconomique se dégrade, et la récente décision des autorités de mettre en place une commission de révision de la Constitution dans un contexte de fortes restrictions aux libertés civiles risque de provoquer une escalade dans la crise, a averti aujourd’hui le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Tayé-Brook Zerihoun.