À l’occasion d’un débat consacré à « l’incidence du détournement et du trafic d’armes sur la paix et la sécurité » organisé par sa présidence mexicaine du Conseil de sécurité, les participants ont mis l’accent sur la nécessité d’une meilleure prévention pour éviter que les armes légères et de petit calibre (ALPC) ne tombent dans des mains criminelles ou terroristes, ou encore contribuent à la prolongation des conflits en contournant les embargos sur les armes mis en place par le Conseil lui-même.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Juan Ramón de la Fuente Ramírez (Mexique):
« Abandonner le peuple afghan serait une erreur historique, une erreur déjà commise qui a eu des conséquences tragiques par le passé », a mis en garde cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général en Afghanistan.
L’achèvement du processus électoral est « plus important que jamais », afin que tous les efforts puissent revenir aux priorités clefs de la gouvernance, de la sécurité et du développement en Somalie, a expliqué, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), M. James Swan, venu présenter le rapport du Secrétaire général. Son appel a été relayé par la majorité des délégations, qui ont également insisté sur la nécessité d’aller au « plus vite » et de respecter le quota de 30% de femmes élues.
Invité par sa présidence mexicaine à réfléchir sur la diplomatie préventive en tant qu’objectif commun pour tous les organes principaux de l’Organisation des Nations Unies, le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, une déclaration présidentielle dans laquelle il se dit « déterminé à tout mettre en œuvre pour encourager les échanges réguliers avec l’Assemblée générale, le Conseil économique et social, la Cour internationale de Justice et le Secrétariat, dans le respect des mandats conférés aux uns et aux autres par la Charte des Nations Unies, en particulier sur les questions relatives aux outils et mécanismes de diplomatie préventive ».
Par 13 voix pour et deux abstentions (Chine et Fédération de Russie) le Conseil de sécurité, a décidé, cet après-midi, de reconduire jusqu’au 15 novembre 2022 son régime d’embargo et de sanctions relatifs à la Somalie.
Lors d’une brève séance tenue cet après-midi, le Conseil de sécurité a décidé à l’unanimité, par sa résolution 2606 (2021), de reconduire pour un mois, jusqu’au 15 décembre 2021, le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) dans les termes prévus aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 2575 (2021), adoptée le 11 mai.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Juan Ramón de la Fuente Ramírez (Mexique):
La question de la création d’un bureau d’appui de l’ONU à la Force conjointe du Groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel), récemment proposée par le Secrétaire général, a été vivement débattue ce matin par le Conseil de sécurité, qui a entendu le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix s’exprimer sur les faits nouveaux survenus dans la région depuis le 8 octobre.
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, d’un an, jusqu’au 15 novembre 2022, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Adoptée par 13 voix pour et 2 abstentions (Chine et Fédération de Russie), la résolution 2605 (2021), long texte de 24 pages, condamne par ailleurs, « dans les termes les plus vifs » toutes les attaques, provocations et incitations à la haine et à la violence, ainsi que les campagnes de désinformation menées, notamment, dans les médias sociaux, contre la MINUSCA et d’autres forces internationales.