En adoptant à l’unanimité la résolution 2611 (2021), le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit le régime de sanctions prévu par la résolution 2255 (2015) contre les personnes et entités qui, avant la résolution 1988 (2011), étaient désignées comme Taliban. Par cette résolution, il a également prorogé de 12 mois le mandat de l’Équipe de surveillance chargée de seconder le Comité des sanctions pertinent, dit « Comité 1988 ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Lors de consultations informelles qu’il a tenues le 2 décembre 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud a examiné le rapport de son président au sujet de la visite que celui-ci a effectuée au Soudan du Sud du 16 au 20 novembre 2021.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC) a souligné, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, qu’un engagement renouvelé en faveur de processus électoraux pacifiques et démocratiques reste primordial pour la stabilité de la sous-région.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) jusqu’au 15 mai 2022, ainsi que le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), qui l’autorise à protéger le personnel onusien et les civils dans la zone d’Abyei.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), M. Nicholas Haysom, a dressé, ce matin, au Conseil de sécurité, un tableau « préoccupant » de la situation au Soudan du Sud, menacé par un risque d’impasses politiques et une crise humanitaire « particulièrement difficile », ce qu’a confirmé la Directrice de la Division de la coordination du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Mme Wafaa Saeed.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité s’est réuni pour entendre l’exposé semestriel sur l’application de la résolution 2231 (2015), par laquelle il a approuvé le Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Hans Grundberg, a témoigné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de ses difficiles efforts pour mettre sur pied un début de dialogue politique entre les parties prenantes à ce conflit, précisant que les discussions qu’il a tenues aussi bien au Yémen que dans la région ont souvent été difficiles et marquées par un sentiment de frustration et de désespoir.
En empêchant l’adoption d’un texte rédigé par le Niger et l’Irlande, la Fédération de Russie, suivie par l’Inde, a dit non à une initiative soutenue par les 113 États Membres qui s’étaient portés coauteurs d’un projet de résolution dont l’ambition était d’analyser les conflits -y compris ceux à l’ordre du jour du Conseil- en « intégrant des données sur les répercussions des changements climatiques sur la sécurité ».
Le Président du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, a salué ce matin devant le Conseil, l’accord conclu le 15 novembre 2021 entre le Niger et l’ONU au sujet de la réinstallation de neuf personnes acquittées ou libérées qui vivent dans une résidence surveillée à Arusha, en République-Unie de Tanzanie.
Les cinq présidents sortants des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, notamment des comités dits « des sanctions », ont appelé les membres à davantage de coopération et de dialogue, dans un contexte où les sanctions ne sont pas toujours comprises par les pays concernés et où les « divisions politiques » empêchent parfois les organes de jouer pleinement leur rôle.