Cet après-midi, à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a tenu sa troisième séance en deux jours sur la Syrie, avec pour axe cette fois-ci le terrorisme, à la suite de l’attaque menée le 20 janvier par Daech contre le centre de détention de Hassaké, dans le nord-est syrien.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois janvier, Mme Mona Juul (Norvège):
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a déclaré, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que les opérations humanitaires au travers des lignes de front en Syrie ne peuvent remplacer les volumes d’aides permis par les opérations humanitaires transfrontalières, dont l’autorisation annuelle arrive bientôt à terme.
Poursuivant toujours le but de parvenir à « un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique au problème de Chypre », le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger de six mois, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), soit jusqu’au 31 juillet 2022.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a de nouveau insisté, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, sur son approche « pas-à-pas » pour un règlement du conflit syrien dans un contexte marqué par l’attaque lancée par Daech contre un centre pénitencier à Hassaké qui, selon M. Geir Pedersen, envoie un message clair sur l’importance de s’unir pour résoudre ce conflit dans le contexte duquel le terrorisme prospère.
Alors que l’hiver vient aggraver la terrible crise humanitaire que connaît l’Afghanistan, déjà au bord de l’effondrement économique et aux prises avec un manque généralisé de liquidités, le Secrétaire général a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le régime taliban au pouvoir depuis cinq mois à « démontrer un réel engagement à faire partie de la communauté mondiale », notamment sur le plan des droits humains des femmes, des filles et des minorités, condition préalable à une reconnaissance diplomatique des autorités de facto et à un hypothétique déblocage des avoirs afghans gelés à l’étranger.
Face à des conflits armés qui se déroulent de plus en plus souvent dans des zones urbaines, et qui ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour 50 millions de civils, le Secrétaire général a demandé aux membres du Conseil de sécurité, ce matin, de mettre en place des mesures de protection spéciales et d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour mettre fin aux dommages tragiques et évitables causés aux civils.
On trouvera, ci-après, le texte du discours du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcé lors du débat public du Conseil de sécurité sur la guerre urbaine et la protection des civils, à New York, aujourd’hui:
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois janvier, Mme Mona Juul (Norvège):
Le 24 janvier 2022, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-dessous de la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida après avoir conclu l’examen de la demande de radiation présentée par ce requérant par le biais du Bureau du Médiateur créé par la résolution 1904 (2009), et du rapport d’ensemble du Médiateur sur cette demande.