8437e séance – matin
CS/13641

Terrorisme: le Conseil de sécurité ne compte pas modifier le régime de sanctions contre Daech et Al-Qaida

En adoptant aujourd’hui, une déclaration présidentielle, le Conseil de Sécurité a déterminé qu’il n’était pas nécessaire, à ce stade, d’apporter de nouveaux ajustements à sa résolution 2368 (2017), établissant le régime de sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida.

Il décide néanmoins de continuer d’évaluer la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de ladite résolution et d’y apporter des ajustements, selon que nécessaire, en vue d’assurer la pleine application des mesures concernant l’ensemble des personnes, groupes, entreprises et entités figurant sur la Liste relative aux sanctions.

Ces mesures concernent notamment le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et l’embargo sur les armes.

Seul membre du Conseil à prendre la parole, la Suède a souligné que le régime de sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida est essentiel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.  Elle a également jugé nécessaire de renforcer le Bureau de l’Ombudsman.  C’est une institution qui est vitale pour le respect et la bonne mise en œuvre de ce régime, a notamment affirmé la délégation.

Déclaration du Président du Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité a examiné la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de sa résolution 2368 (2017), conformément au paragraphe 104 de ladite résolution, et déterminé qu’il n’était pas nécessaire à ce stade d’y apporter de nouveaux ajustements.  Il continuera d’évaluer la mise en œuvre de ces mesures et d’y apporter des ajustements, selon que nécessaire, en vue d’assurer la pleine application des mesures concernant l’ensemble des personnes, groupes, entreprises et entités figurant sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida.

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