Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en Colombie, le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit, jusqu’au 25 septembre 2019, le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies dans ce pays.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Près de six mois après de lancement de l’initiative « Action pour le maintien de la paix », le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a passé au crible, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les mesures prises pour améliorer l’efficacité de ce pilier emblématique du travail de l’ONU, tout en soulignant que le maintien de la paix ne pourra pas réussir sans l’engagement et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes, « à commencer par les États Membres ».
Cet après-midi, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a indiqué au Conseil de sécurité qu’en convoquant les consultations interyéménites à Genève, la semaine dernière, il ne s’attendait pas à ce que ce soit « une mission aisée ».
La Fédération de Russie a demandé, aujourd’hui, la convocation d’une réunion du Conseil de sécurité pour faire part des résultats du sommet qui s’est tenu le 7 septembre à Téhéran entre les garants du processus d’Astana – la Russie, l’Iran et la Turquie.
La corruption peut être un « déclencheur » de conflits, a affirmé aujourd’hui le Secrétaire général de l’ONU, alors que le Conseil de sécurité, organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, examinait pour la première fois de son histoire la question intitulée « corruption et conflits », en présence du fondateur d’« ENOUGH Project ».
Alors que l’offensive sur Edleb se prépare, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a averti ce matin, devant le Conseil de sécurité, que tous les ingrédients sont réunis pour qu’une « tempête parfaite » se déferle sur cette zone de désescalade avec des « conséquences humanitaires dévastatrices ».
À l’initiative du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, saisi des conclusions de l’enquête sur l’incident dit de Salisbury, au cours duquel Sergei Skripal et sa fille Yulia avaient été empoisonnés à l’aide d’un agent innervant dans cette petite ville d’Angleterre, le 4 mars 2018.
Près de cinq mois après les dernières allégations d’emploi d’armes chimiques à Douma, en République arabe syrienne, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement de l’ONU, Mme Izumi Nakamitsu, a déploré cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, l’absence d’une nouvelle structure pour remplacer le Mécanisme d’établissement des responsabilités sur le dossier chimique syrien, suite au non renouvellement de ce dernier par le Conseil en novembre 2017.
La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita, a insisté, aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, sur la « volatilité » de la situation en Haïti et mis en garde contre le risque « élevé » de « troubles majeurs ».
Le 4 septembre, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) est parvenue à faire accepter des principales parties au conflit dans ce pays un cessez-le-feu, permettant de rétablir un début de calme à Tripoli, où des violences avaient éclaté le 26 août dernier, a annoncé, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général, pour qui « le statu quo est intenable ».