Alors qu’il vient de connaître son année la plus meurtrière depuis 2001, l’Afghanistan est à nouveau confronté à des défis de taille, à commencer par la tenue, dans les délais impartis, de l’élection présidentielle en juillet prochain, a expliqué, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Malgré les insuffisances de sa mise en œuvre, l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit « tient toujours » et reste le meilleur moyen d’entériner la paix au Soudan du Sud, a estimé le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. David Shearer, qui a tenu à rappeler qu’il n’existe pas de plan B, « seulement un plan A ».
Le Président en exercice de l’OSCE a lancé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un véritable appel en faveur d’un multilatéralisme « efficace », s’inquiétant du fait que le monde « semble commencer à oublier » le rôle extrêmement important de « cet outil fondamental pour la résolution des problèmes et le règlement des conflits ».
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé* le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2019 au 28 février 2020, « le dernier renouvèlement du mandat du Bureau dans sa configuration actuelle, après bientôt 20 ans de présence dans notre pays », a souligné le Ministre des affaires étrangères de la Guinée-Bissau.
Dans un Conseil de sécurité divisé entre ceux qui reconnaissent la légitimité de M. Juan Guaidó, qui s’est déclaré Président par intérim du Venezuela, et ceux qui soutiennent M. Nicolás Maduro, Président actuel, deux projets de résolution « concurrents » ont été soumis au vote cet après-midi, dans ce qui était, en un peu plus d’un mois, la troisième séance sur la situation au Venezuela.
Déterminée à dire la « vérité » dans sa première intervention devant le Conseil de sécurité, l’Envoyée spéciale pour le Myanmar, Mme Christine Schraner Burgener, a rappelé, cet après-midi, les quatre éléments d’un règlement de la situation dans l’État rakhine: la fin de la violence; un accès sans entrave aux populations touchées; le règlement des causes profondes et un développement inclusif.
Le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a présenté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les cinq priorités qu’il s’est fixées dans l’immédiat dans l’espoir de faire avancer les efforts de résolution politique du conflit syrien, notamment la création du comité constitutionnel réclamé depuis plusieurs mois.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, la résolution 2457 (2019), dans laquelle il salue la détermination de l’Union africaine (UA) à débarrasser l’Afrique des conflits et à « faire taire les armes » d’ici à 2020. Ce texte a été adopté, à l’unanimité, à l’entame d’un débat public, qui aura vu la cinquantaine d’orateurs afficher un certain optimisme sur l’avenir du continent.
Trois jours après que le Gouvernement vénézuélien a bloqué des convois humanitaires aux frontières avec la Colombie et le Brésil et un mois, jour pour jour, après la toute première séance jamais consacrée à la situation au Venezuela, le Conseil de sécurité s’est à nouveau réuni, cet après-midi, pour discuter de cette crise à propos de laquelle ses membres ont affiché des divisions persistantes, lors d’échanges parfois très vifs.
Au Conseil de sécurité aujourd’hui, la Directrice du plaidoyer et des opérations au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Mme Reena Ghelani, a demandé aux États de veiller au financement du Plan de réponse humanitaire pour la Syrie qui cible, en 2019, près de 11,7 millions de personnes.