Faut-il renforcer le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière pour garantir le flux des livraisons dans le nord-ouest de la Syrie, comme le souhaitent notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ou est-il préférable de favoriser un mécanisme transversal, par-delà les lignes intérieures, ainsi que le revendique le Gouvernement syrien, appuyé par la Fédération de Russie ?
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui, par la résolution 2569 (2021) adoptée à l’unanimité, de proroger jusqu’au 30 avril 2022, le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité créé en vertu de la résolution 1718 (2006) pour surveiller l’application des sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Un peu plus de quatre ans après l’adoption de la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité, qui exigeait qu’Israël arrête « immédiatement et complètement » toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient s’est dit « profondément préoccupé », ce matin, par l’expansion continue des colonies israéliennes, « qui enracinent l’occupation israélienne, érodent la possibilité d’un État palestinien contigu, indépendant et viable, et menacent la perspective d’une solution à deux États ».
Les membres du Conseil de sécurité, réunis cet après-midi par visioconférence, ont entendu un exposé de M. Sven Jürgenson, de l’Estonie, en sa qualité de Président du Comité des sanctions créé conformément à la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan.
Pour sa première intervention devant le Conseil de sécurité, le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Jàn Kubiš, a salué les progrès considérables accomplis en Libye avec l’investiture du nouveau Gouvernement d’entente nationale de transition, chargé de gouverner le pays jusqu’aux élections nationales du 24 décembre 2021.
Dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin au cours d’une séance en visioconférence, le Conseil de sécurité, préoccupé par les crises prolongées que traverse Haïti sur les plans politique, constitutionnel, humanitaire et sécuritaire, souligne qu’il incombe au Gouvernement haïtien de s’attaquer aux facteurs d’instabilité sous-jacents.
Le 23 mars 2021, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci-dessous sur sa Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes – conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
En Afghanistan, « les meurtres, les déplacements et les souffrances doivent cesser, maintenant », a déclaré ce matin au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général dans le pays, venue présenter par visioconférence le rapport de M. António Guterres sur « la situation en Afghanistan et ses conséquences pour la paix et la sécurité internationales ».
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, Linda Thomas-Greenfield (Étas-Unis):
Face à une « dégradation spectaculaire » de la situation au Yémen -qualifiée d’« enfer sur terre » par les États-Unis– et suite à une nouvelle offensive du mouvement Ansar Allah (les houthistes) à Mareb, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le pays a, ce matin, en visioconférence avec le Conseil de sécurité, jugé « plus urgent que jamais » que les parties s’accordent sur une cessation des combats.