Les 18 délégations qui ont pris la parole, ce matin, à l’Assemblée générale ont souligné l’espoir que suscitent en Afrique, le lancement de la Zone de libre-échange continentale et les tests d’un vaccin contre le paludisme, « une maladie qui reste un défi majeur pour le développement durable », selon les mots du Groupe des 77 et la Chine.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
L’Assemblée générale a élu, aujourd’hui à bulletin secret, 14 membres du Conseil des droits de l’homme pour pourvoir les sièges qui deviendront vacants, le 31 décembre 2019.
L’Assemblée générale a rendu, aujourd’hui, un hommage ému à la mémoire du « Président estimé de sa cinquantième session », Diogo Freitas do Amaral, décédé au Portugal, le 3 octobre dernier.
L’Assemblée générale a fait sienne, ce matin à l’unanimité, la Déclaration politique issue du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, commentée par une vingtaine de délégations.
L’Assemblée générale a adopté ce matin, sans vote, deux résolutions par lesquelles elle entérine les Déclarations politiques adoptées respectivement lors des réunions de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle, le 23 septembre 2019, et sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des « Orientations de Samoa », le 27 septembre.
Loin d’être un principe démodé, la coopération multilatérale demeure une méthode « acceptable et fiable » pour gérer les relations entre nations.
La cinquième journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée comme les jours précédents par les questions liées aux ingérences extérieures, aux flux migratoires, aux changements climatiques et au processus de paix, cette fois avec les interventions de la Syrie, de Cuba, du Mexique, d’Haïti et du Yémen parmi une trentaine d’intervenants dont la République du Congo qui a dénoncé le trafic de faux médicaments.
Applaudissements et murmures de désapprobation ont résonné plus que d’ordinaire dans la grande salle de l’Assemblée générale. Qu’il s’agisse de la situation au Jammu-et-Cachemire, des effets dévastateurs des changements climatiques, ou de la survie des petits États insulaires en développement, la quatrième journée du débat général a donné lieu à des prises de position tranchées de la part de pays aussi différents démographiquement qu’économiquement, avec pour principal point commun une critique larvée du rôle des Nations Unies face aux crises que traverse le monde.
Près d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement et de hauts responsables se sont succédé au podium de marbre vert de l’Assemblée générale durant cette troisième journée du débat général, dont la sobriété protocolaire n’aura été interrompue que le temps pour le Président salvadorien de prendre un selfie à l’entame de son allocution et pour les partisans du Président de la République démocratique du Congo, le premier à prendre pacifiquement les rênes du pouvoir depuis l’indépendance du pays, de l’acclamer depuis la salle.
« J’ai peur que nous retombions dans de vieux travers et que le monde entier se trouve à nouveau pris en otage, sous la menace de l’annihilation nucléaire » a avoué, aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU, à la Réunion de haut niveau censée célébrer et promouvoir la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.