Les Nations Unies sont au fait des dernières allégations très troublantes d’abus par des Casques bleus en République centrafricaine, qui ont été signalées, aujourd’hui, par Amnesty International. Le Secrétaire général est personnellement consterné et déçu. Il examine cette situation et devrait faire une déclaration ou répondre aux questions des journalistes sur ce sujet un peu plus tard.
En cours au Siège de l'ONU
Point de presse quotidien
Le Secrétaire général dans un entretien par Skype, ce matin, avec des étudiants palestiniens et leur professeur a insisté que les enfants de Gaza ou d’ailleurs ne doivent pas être privés d’éducation, en particulier lorsque des extrémistes sont à l’affût en matière de recrutement. Si le coût de l’éducation est faible, le coût de l’inaction devient alors trop élevé, a-t-il dit.
Le Secrétaire général a salué l’adoption, aujourd’hui, par le Conseil de sécurité de la résolution 2235 (2015) sur la Syrie. Les allégations persistantes d’utilisation de produits chimiques toxiques comme des armes en Syrie préoccupent considérablement la communauté internationale.
Hier après-midi, le Secrétaire général s’est entretenu au téléphone avec le Président du Burundi. Il a réitéré à M. Pierre Nkurunziza sa ferme condamnation de l’assassinat récent du général Adolphe Nshimirimana et la tentative d’assassinat contre M. Pierre Clavier Mbonimpa. Le Secrétaire général a fait part de sa profonde préoccupation face à l’impact de ces évènements sur la sécurité du Burundi.
Le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), M. Babacar Gaye, a déclaré, ce matin devant le Conseil de sécurité, que ce pays avait enregistré des progrès dans le processus politique avec le Forum de Bangui, ainsi qu’une amélioration de la situation sécuritaire qui reste fragile.
Un communiqué a été publié la nuit dernière dans lequel le Secrétaire général a fermement condamné la tentative d’assassinat de M. Pierre Claver Mbonimpa, éminent défenseur des droits de l’homme burundais qui a été blessé par balle par des assaillants non identifiés à Bujumbura aujourd’hui. Cet incident, qui intervient un jour seulement après l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana, démontre une tendance croissante de la violence à motivation politique au Burundi à laquelle il faut mettre fin avant qu’elle ne prenne des proportions incontrôlables. Le Secrétaire général souligne que la reddition de comptes et la reprise d’un véritable dialogue politique et inclusif sont la meilleure réponse à ces tentatives de déstabilisation du Burundi.
Dans une déclaration publiée la nuit dernière, le Secrétaire général salue l’accord obtenu hier soir par les États Membres sur le Document final du Sommet des Nations Unies qui adoptera le programme de développement pour l’après-2015, ici au Siège de l’ONU, du 25 au 27 septembre 2015.
Le Secrétaire général, dans un communiqué, a dit qu’alors que nous continuons activement à nous battre pour mettre fin à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, nous avons atteint une étape importante dans l’action mondiale contre Ebola. La Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre Ebola (MINUAUCE) sera fermée le 31 juillet. La Mission a atteint son objectif principal d’augmenter la réponse sur le terrain et établir une unité d’action entre les acteurs de la réponse en soutien aux efforts conduits au niveau national. .
Le Secrétaire général a prononcé une allocution lors du débat du Conseil de sécurité sur la paix et la sécurité et les défis auxquels sont confrontés les petits États insulaires en développement. Parlant des vulnérabilités uniques de ces États, y compris les changements climatiques, le développement durable et la criminalité transnationale organisée, il a souligné que les problèmes auxquels ils étaient confrontés étaient des défis mondiaux qui exigent de notre responsabilité collective.
Dans un message vidéo à la réunion spéciale du Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité sur les combattants terroristes étrangers qui a eu lieu aujourd’hui, le Secrétaire général a déclaré que la hausse du nombre de ces combattants était le résultat de la propagation croissante de l’extrémisme violent, qui exige une attention internationale urgente.