La Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita, a appelé, cet après-midi, le Conseil de sécurité à privilégier l’appui consacré par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) au processus politique dans le pays, y voyant un moyen de protéger les civils, dont plusieurs dizaines de milliers sont morts depuis le début du conflit en 2013.
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Les sept axes de changement et les 38 actions et recommandations que le Secrétaire général de l’ONU propose pour donner vie au projet visant à repositionner le système des Nations Unies pour le développement vont être passés à la loupe au cours du segment « activités opérationnelles de développement » que le Conseil économique et social (ECOSOC) a ouvert ce matin.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, a assuré, ce matin devant le Conseil de sécurité, où il intervenait pour la dernière fois en cette qualité, que la « seule chose qui manque » pour mettre fin au conflit dans ce pays en proie à la « pire crise humanitaire au monde causée par l’homme », « c’est l’engagement des parties à faire des concessions et à accorder la priorité à l’intérêt national ».
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit jusqu’au 26 février 2019 les sanctions applicables aux personnes ou entités qui entravent la réussite de la transition politique au Yémen, empêchent la mise en œuvre des décisions prises par la Conférence de dialogue national sans exclusive ou encore commettent, commanditent ou préparent des actes violant les droits de l’homme ou le droit international humanitaire dans le pays.
Tout en reconnaissant au Burundi le droit souverain de modifier sa Constitution, M. Michel Kafando, Envoyé spécial du Secrétaire général, a « précisé » ce matin, devant le Conseil de sécurité, les préoccupations exprimées par celui-ci sur les enjeux du référendum prévu le 18 mai dans son rapport.
« De façon à instaurer une pause humanitaire durable propre à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire ainsi que l’évacuation sanitaire des personnes gravement malades et des blessés », le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui à l’unanimité, une résolution qui « exige que toutes les parties cessent sans délai les hostilités pendant au moins 30 jours consécutifs sur l’ensemble du territoire syrien ».
Le Comité des ONG, organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), a adopté ce matin le rapport oralement amendé* de la session qu’il a tenue du 29 janvier au 7 février dernier. Sur les 483 demandes de statut consultatif examinées, dont 162 des sessions précédentes, le Comité a répondu favorablement à 223 ONG.
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux a tenu, cet après-midi, la réunion d’organisation de sa session 2018 prévue du 11 au 22 juin
« Malgré une adversité toujours farouche, la paix est en marche en République centrafricaine », a affirmé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Parfait Onanga-Anyanga, appuyé par son homologue de l’Union africaine, M. Bedializoun Moussa Nébié.
Réuni d’urgence à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, affiché ses divergences quant à une cessation des hostilités en Syrie, et notamment dans la Ghouta orientale, « exemple vivant de catastrophe humanitaire qui se déroule sous nos yeux », selon les mots du Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock.