Quatre jours de débats, 13 pages de recommandations, trois « grandes mesures », un Fonds commun: le Forum du Conseil économique et social (ECOSOC) sur le suivi de financement du développement a terminé ses travaux aujourd’hui, en se félicitant d’un « grand succès ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Couverture des réunions
Après avoir arrêté trois « grandes mesures »* hier, le Forum du Conseil économique et social (ECOSOC) sur le suivi du financement du développement a tenu aujourd’hui trois tables rondes au cours desquelles le système fiscal international, les manœuvres des secteurs privé et financier et les distorsions du commerce multilatéral ont été dénoncées.
Nous, ministres et représentants de haut niveau, réunis à New York, au Siège de l’ONU, du 23 au 26 avril 2018, à l’occasion du troisième Forum du Conseil économique et social (ECOSOC) sur le suivi du financement du développement, nous nous déclarons résolus à appliquer le Programme d’action d’Addis-Abeba qui fait partie du Programme de développement durable à l’horizon 2030. C’est sur ces mots que le Forum de l’ECOSOC a fermé ses portes aujourd’hui non sans avoir pris trois « grandes mesures ».
« C’est l’argent qui gouverne le monde. » Cet adage a été rappelé aujourd’hui par le Président de l’Assemblée générale alors que le Conseil économique et social (ECOSOC) entamait son Forum annuel sur le financement du développement, sachant qu’il faut 7 000 milliards de dollars par an pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, aujourd’hui, la première semaine de sa session annuelle qu’elle tient sur le thème « Les droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources ». Elle a tenu un dernier dialogue sur la suite donnée au Document final de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones de septembre 2014. Des organisations autochtones en ont profité pour réclamer à l’Assemblée générale un statut d’observateur et la création d’un tribunal international spécial pour la défense de leurs droits.
Les autochtones ont dépeint, aujourd’hui, devant leur Instance permanente, la situation très difficile des femmes, en proie à une véritable « épidémie de meurtres » selon l’Union of BC Indian Chiefs du Canada. Le sort des jeunes, tout aussi dramatique, a aussi été mis en lumière.
Les organisations autochtones ont peint, aujourd’hui, en couleurs sombres le tableau des défenseurs de leurs droits de l’homme, profitant de la troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones pour tirer la sonnette d’alarme.
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a achevé, ce matin, sa réunion de coordination et d’organisation, après trois jours de travaux rythmés par l’adoption de résolutions et de décisions, des élections de membres de ses organes subsidiaires, et l’examen de rapports de plusieurs de ces organes.
Les conflits, l’industrie minière, les grands projets d’infrastructure, l’exploitation commerciale des forêts, les pressions démographiques et socioéconomiques. Voilà les obstacles à l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits collectifs sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources. L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi aujourd’hui son débat sur ce thème central au cours duquel les participants ont dénoncé la multiplication des « manœuvres » pour déposséder leurs communautés.
Au deuxième jour de sa réunion de coordination et d’organisation, le Conseil économique et social (ECOSOC) a accordé, après un vote, le statut consultatif spécial à deux organisations non gouvernementales (ONG) dont les dossiers étaient encore en suspens devant le Comité des ONG.