Le Comité de l’information des Nations Unies a achevé, cet après-midi, sa session de 2020, sous la présidence de M. Omar Hilale (Maroc), qui s’est félicité de voir la Secrétaire générale adjointe à la communication globale mobiliser ses équipes en synergie avec les délégations alors que sévit la pandémie de COVID-19, une crise qui est en même temps une occasion de mieux communiquer.
Comité de l'information
Le Comité de l’information a achevé, ce matin, sa quarante-et-unième session, avec l’adoption par consensus de ses deux projets de résolution annuels qui appellent, une fois de plus, au respect du multilinguisme et soulignent que la réforme du Département de la communication globale (DCG) doit prendre en compte les priorités qu’il a énoncées.
« L’ONU veut et a besoin d’être comprise », a souligné aujourd’hui la Secrétaire générale adjointe à la communication globale dans son discours de clôture au Comité de l’information. Cela est d’autant plus important, s’est expliquée Mme Alison Smale, qu’aujourd’hui la valeur du multilatéralisme est remise en question.
Le Comité de l’information a achevé aujourd’hui le débat général qu’il a lancé hier et au cours duquel les délégations ont appelé une fois de plus le nouveau Département de la communication globale (DCG) à lutter plus efficacement contre la désinformation et pour le multilinguisme. Certains programmes du DCG ont essuyé les critiques acerbes des États-Unis et d’Israël.
« Plus que toute chose », le nouveau nom du Département de la communication globale réaffirme la volonté de garantir « qu’une culture de la communication et de la transparence doit prévaloir à tous les niveaux de l’Organisation, afin de pleinement informer les peuples du monde sur les objectifs et activités de l’ONU ».
Après deux semaines de travaux, dont deux journées de débat général, le Comité de l’information a achevé, ce matin, sa session annuelle, en donnant des directives au Département de l’information (DPI) pour qu’il assure l’égalité parfaite entre l’anglais et les cinq autres langues officielles des Nations Unies, et ce faisant, s’adapte à un paysage médiatique en pleine évolution.
« On ne peut pas simplement s’attendre à ce que “Nous les peuples”* comprennent et s’engagent dans la seule langue de Shakespeare », a lancé, ce matin, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au Comité de l’information, qui a bouclé son débat général avec un plaidoyer en faveur du multilinguisme, un thème sur lequel s’est attardée, aujourd’hui encore, la Secrétaire générale adjointe à la communication, après les propos tenus dès hier, à l’ouverture de la session, par le Groupe des Amis de la langue espagnole et la Communauté des pays de langue portugaise.
Comment l’Organisation doit et devrait-elle communiquer sur les valeurs qu’elle promeut au nom de tous les États Membres? C’est la question qui est à l’origine de la réforme du Département de l’information dont les grandes lignes ont été présentées, ce matin, par la Secrétaire générale adjointe à la communication, à l’ouverture des travaux de la session annuelle du Comité de l’information.
Après deux semaines de travaux, dont deux journées de débat général*, le Comité de l’information a achevé, ce matin, sa trente-neuvième session en donnant des directives pour que le Département de l’information (DPI) des Nations Unies poursuive sa mission de diffuser des informations précises, impartiales, complètes, équilibrées, en temps opportun et dans plusieurs langues, sur les activités des Nations Unies.
Le Département de l’information de l’ONU (DPI) doit continuer à diffuser les messages de l’ONU sur les enjeux prioritaires de notre époque et à élargir leur portée à travers le multilinguisme, ont déclaré en substance les délégations au deuxième jour de débat général au Comité de l’information.