Le 11 septembre 2024, les membres du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2653 (2022) concernant Haïti ont tenu des consultations pour examiner le rapport final du Groupe d’experts sur Haïti, présenté en application du paragraphe 20 de la résolution 2700 (2023).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Samuel Žbogar (Slovénie):
Le Conseil se réunit cet après-midi à la demande du Liban pour examiner la situation dans ce pays après une série d’explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies les 17 et 18 septembre, qui ont ciblé des membres du Hezbollah et fait plusieurs morts et des milliers de blessés, y compris au sein de la population civile.
Dans une rare unanimité, les membres du Conseil de sécurité réunis ce matin à l’occasion de l’examen mensuel de la situation politique et humanitaire en Syrie, ont exprimé leur vive préoccupation face aux risques de débordement et d’escalade des tensions régionales dans le pays, notamment du fait de la guerre à Gaza et des affrontements de part et d’autre de la frontière entre Israël et le Liban, lesquels pourraient entraîner la Syrie dans un conflit plus grave encore.
Au lendemain de la série d’explosions meurtrières ayant ciblé les militants du Hezbollah au Liban, le risque d’escalade régionale du conflit israélo-palestinien est plus que jamais élevé, a mis ce matin en garde le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland. Devant le Conseil de sécurité, qui a été largement critiqué pour son inaction, M. Wennesland a vu dans le non-respect de la résolution 2334 (2016), qui demande à Israël de « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », comme l’un des facteurs aggravants de la crise.
Cet après-midi, deux hautes responsables de l’ONU ont alerté les membres du Conseil de sécurité que « des millions de vies sont en danger au Soudan ». Si Mme Ama Pobee, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique, a pointé les effets dévastateurs de la nouvelle escalade des combats à El-Fasher, Mme Joyce Msuya, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaire, a présenté trois « recommandations décisives ».
Réunis ce matin pour une séance d’information ouverte sur l’Afghanistan, plus particulièrement centrée sur la situation des femmes et des filles, les membres du Conseil de sécurité, ainsi que sept États invités, ont entendu la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mme Roza Otunbayeva, et la Directrice exécutive de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-Femmes), Mme Sima Sami Bahous, exprimer leur profonde préoccupation après la promulgation, le 21 août dernier, d’une nouvelle loi sur « la moralité » par les autorités de facto.
Le 31 mai 2024, le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo a transmis au Président du Conseil de sécurité son rapport final (S/2024/432), qui peut être consulté à l’adresse suivante:
Le 17 septembre 2024, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1718 (2006) a adopté les modifications indiquées par des mots barrés et/ou soulignés dans l’entrée ci-après de sa liste de personnes et d’entités visées par des sanctions.
Ce matin, au Conseil de sécurité, la Coordonnatrice de haut niveau de l’action humanitaire et de la reconstruction à Gaza a présenté les travaux de l’équipe du mécanisme mis en place par la résolution 2720 (2023) sur les questions d’accès humanitaire à Gaza, ainsi que des solutions potentielles pour surmonter les obstacles politiques et opérationnels. Malgré ces efforts, a-t-elle averti, le cycle de la souffrance continuera à Gaza s’il n’y a pas de solution politique. La plupart des membres du Conseil ont bien entendu déploré les morts parmi les civils, les diverses entraves à l’action humanitaire à Gaza et, plus généralement, le non-respect du droit international humanitaire par les parties en conflit.