Lorsque l’on ouvre la porte à la participation des femmes, on fait « un pas de géant » vers la prévention des conflits et la consolidation de la paix, a déclaré, ce matin, la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, à la séance du Conseil de sécurité consacrée à la résilience et au leadership des femmes en faveur de la paix dans les régions en conflit. Pour ce cinquième débat de l’année sur le programme pour les femmes et la paix et la sécurité, les 80 orateurs ont rivalisé de conseils pour faire progresser les objectifs maintes fois énoncés
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, l’exposé trimestriel du Président du Comité des sanctions créé en vertu de la résolution 751 (1992) concernant la Somalie, qui couvre la période du 22 juin au 19 octobre 2022. M. Fergal Mythen, de l’Irlande, a ainsi fait le point sur les informations et les communications reçues par le Comité, portant notamment sur la fourniture de l’aide humanitaire, la sécurité maritime, la lutte contre le financement du terrorisme, la gestion des armes et des munitions aux mains des Chabab et l’interdiction de livraison du charbon de bois.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):
Venue présenter les derniers développements survenus, ces quatre derniers mois, en République centrafricaine, la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Mme Valentine Rugwabiza, a appelé à de l’action: nous n’avons plus d’autre alternative que de saisir l’opportunité naissante de transcender le formalisme politique pour en faire une réalité perceptible, qui mène à des résultats tangibles, a-t-elle dit.
Saisis, ce matin, de la crise au Mali, les membres du Conseil de sécurité ont salué les derniers développements politiques dans le pays, tout en se déclarant préoccupés pour plusieurs d’entre eux de la détérioration des situations sécuritaire et humanitaire dans le pays.
La Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) a signalé aux membres du Conseil de sécurité, cet après-midi, que le mois en cours est caractérisé par des échéances cruciales concernant le dialogue entre Belgrade et Pristina, qui ont trait à la feuille de route sur l’énergie et à la question des plaques d’immatriculation, ainsi qu’à de nombreuses discussions sur des dossiers relatifs aux perspectives européennes de la Serbie et du Kosovo.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):
Face à l’aggravation dramatique de la situation en Haïti et après l’appel lancé le 6 octobre par le Gouvernement haïtien aux Nations Unies pour solliciter la « solidarité agissante des pays amis d’Haïti », le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour examiner les propositions du Secrétaire général d’envoyer dans le pays une « force armée spécialisée internationale ». Les États-Unis et le Mexique ont annoncé le dépôt prochain de deux projets conjoints de résolution, tout en insistant sur la nécessité de laisser les autorités haïtiennes aux commandes. Fédération de Russie et Chine ont émis des réserves et plusieurs autres membres du Conseil ont appelé à ne pas reproduire les erreurs des missions de paix passées dans le pays.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Michel Xavier Biang (Gabon):
Les membres du Conseil de sécurité ont affiché leur déception ce matin, face à la non-reconduction de la trêve au Yémen, qui a pris fin le 2 octobre, faute d’accord entre les parties au conflit sur le projet de reconduction et d’extension que leur avait présenté l’Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Hans Grundberg. Tout en notant que les hostilités n’avaient pas repris depuis la fin officielle de la trêve, ce dernier a averti que, « si le cercle vicieux de la guerre venait à reprendre », il présenterait un risque pour toute la région.