Réuni, cet après-midi, pour examiner deux projets de résolution relatifs au renouvellement du régime de sanctions applicables au Mali, l’un soumis par la France et les Émirats arabes unis, l’autre par la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité n’est pas parvenu à trouver un terrain d’entente, en dépit de consultations en cours de séance.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali a fait le point, ce matin devant le Conseil de sécurité, sur le processus de clôture de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) qui doit être achevé avant le 31 décembre 2023.
Une organisation « agile et ambitieuse » qui continue de constituer une menace sérieuse dans les zones de conflit et les pays voisins, beaucoup plus faible ailleurs, dans les zones non conflictuelles, qu’il faut combattre par une approche globale intégrant la recherche volontaire de la paix, tout en s’attaquant aux causes profondes de la violence et aux conditions susceptibles de favoriser la radicalisation vers le terrorisme, c’est l’état dans lequel a été décrit Daech ce matin aux membres du Conseil de sécurité, qui tenait sa séance semestrielle aux moyens de lutter contre l’organisation terroriste.
Fermement condamnée aujourd’hui même par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, la tentative de lancement –la deuxième en deux mois– par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un véhicule spatial transportant son premier satellite de reconnaissance militaire, dans la nuit de mercredi à jeudi, a également été critiquée cet après-midi par une majorité de délégation au Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité s’est réuni, ce jeudi matin, jour anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, pour examiner la situation dans ce pays, 18 mois tout juste après le début de l’invasion russe.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’août, Mme Linda Thomas-Greenfield (États-Unis):
Alors que le processus politique intrasyrien est « complétement gelé » depuis plus d’un an, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, a prévenu, ce matin au Conseil de sécurité, qu’au fur et à mesure que l’attention et le financement de la communauté internationale pour ce pays diminueront, la situation deviendra de plus en plus insoutenable.
Les récentes tensions sécuritaires en Libye illustrent la situation précaire qui règne dans le pays et compromettent les efforts déployés pour établir un environnement sécuritaire propice à la tenue d’élections nationales et à la réalisation des aspirations du peuple libyen, a alerté le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, ce matin, devant le Conseil de sécurité.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’août, Mme Linda Thomas-Greenfield (États-Unis):
Venu faire le point, devant le Conseil de sécurité, sur la situation dans le Territoire palestinien occupé, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient s’est inquiété de l’escalade de la violence qui a fait plus de 200 morts palestiniens et près de 30 morts israéliens depuis le début de l’année et a appelé à restaurer un horizon politique tout en reconnaissant l’urgence qu’il y a à désamorcer la situation sur le terrain.