Le Président nouvellement élu de la Somalie, M. Mohamed Abdullahi Mohamed « Farmajo », et le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Michael Keating, ont salué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le bon déroulement du récent processus électoral, avant d’aussitôt insister sur la nécessité de remédier à la crise humanitaire liée à la sécheresse qui submerge le pays, « avec un risque imminent de famine ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a exprimé, cet après-midi, sa « profonde inquiétude » face à la situation politique et humanitaire qui règne au Soudan du Sud, notamment l’« incapacité des parties » à respecter pleinement leurs engagements en faveur de la mise en œuvre de l’Accord de paix et la famine qui touche plusieurs régions du pays.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 24 avril 2018 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées par le Conseil de sécurité à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Matthew Rycroft (Royaume-Uni):
Le 21 mars 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015)concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci-dessous dans la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo (RDC) a, ce matin devant le Conseil de sécurité, rappelé que la mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016, « qui ouvre de la façon la plus claire la voie à la tenue des élections », incombait en premier lieu à ses signataires.
Conscient des menaces que représentent pour l’Afghanistan les Taliban, ainsi qu’Al-Qaida et Daech, et du « nombre record » de victimes civiles, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger jusqu’au 17 mars 2018 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) déployée dans ce pays depuis 2002.
Fort de sa légitimité démocratique, le Président de la République centrafricaine, M. Faustin Archange Touadéra, et le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, ont plaidé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, pour un soutien politique important et le maintien d’une présence « robuste » de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) afin de consolider les acquis tangibles enregistrés au cours de l’année écoulée dans le pays.
Si le régime mondial de non-prolifération des armes de destruction massive a marqué des avancées en 2016, plusieurs membres du Conseil ont affirmé, ce matin, que de telles armes continuaient de poser, de la Syrie à la péninsule coréenne, de graves menaces à la paix et à la sécurité internationales.
Le 16 mars 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-après de la Liste des personnes et entités visées par les sanctions contre l’EILL (Daech) et Al-Qaida à l’issue de l’examen par le Comité de la demande de radiation présentée par ce requérant par le biais du Médiateur créé par la résolution 1904 (2009), et après son examen du rapport d’ensemble du Médiateur sur cette demande.