Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats terroristes commis à Barcelone
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vigoureux l’attentat barbare et lâche qui a été perpétré à Barcelone (Espagne) le 17 août 2017 et fait au moins 13 morts et 80 blessés.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au Gouvernement espagnol, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. Ils ont exprimé leur solidarité avec l’Espagne dans sa lutte contre le terrorisme et souligné qu’il fallait intensifier l’action internationale menée pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant déboucher sur le terrorisme.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, le moment et les auteurs, et que tous les États devaient combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur imposait le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les avaient financés et ont engagé vivement tous les États à coopérer activement à cette fin avec le Gouvernement espagnol et toutes les autorités compétentes, comme ses résolutions et le droit international leur en faisaient obligation.