À l’initiative des États-Unis, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni au niveau ministériel pour réfléchir aux moyens pour l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales de faire respecter ses résolutions adoptées pour empêcher la prolifération des armes « les plus dangereuses au monde », une séance dominée par la crise dans la péninsule coréenne.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Tekeda Alemu (Éthiopie):
Le Conseil de sécurité a souligné, aujourd’hui, lors d’un débat public de haut niveau, en présence du Secrétaire général et d’une dizaine de chefs d’État et de gouvernement, l’importance d’assurer « une mise en œuvre et un suivi efficaces de la réforme des opérations de maintien de la paix », afin que celles-ci soient plus responsables, efficientes et transparentes et cessent, selon M. António Guterres, de « décevoir ».
Le 7 septembre 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo s’est réuni avec le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, dont le mandat a été prorogé, le 21 juin 2017, jusqu’au 1er août 2018, comme suite à la résolution 2360 (2017).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Tekeda Alemu (Éthiopie):
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 15 septembre 2018 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), laquelle sera chargée de mener des activités de médiation et des missions de bons offices « dans le strict respect du principe d’appropriation ».
Le Conseil de sécurité a approuvé à l’unanimité, ce matin, les recommandations du Secrétaire général figurant dans son rapport* sur la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie, qui lui avaient été présentées le 11 septembre.
Le Représentant spécial conjoint pour le Darfour, M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo, a brossé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau contrasté de la situation sur place, marquée, d’un côté, par une accalmie des affrontements entre le Gouvernement soudanais et les mouvements armés, mais, de l’autre, par des « efforts peu concluants » en vue de la négociation d’un accord de paix inclusif.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, M. Michael Keating, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que les difficultés politiques dans le pays, découlant notamment de relations mal définies entre le Gouvernement fédéral et les États de la Fédération et entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, devaient être « prises au sérieux, sous peine de compromettre les progrès réels, bien qu’inégaux, accomplis en Somalie ».
Si d’encourageants progrès ont été accomplis dans la lutte contre Boko Haram grâce aux efforts conjoints des pays du bassin du lac Tchad dans le cadre de la Force multinationale mixte, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a toutefois invité les membres du Conseil de sécurité à la prudence.