L’évolution actuelle de la crise syrienne est en train de mettre à mal les efforts déployés pour trouver une solution politique au conflit, a averti, ce matin devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, avant de mettre en avant le rôle de l’ONU dans la création à venir d’un comité constitutionnel pour la Syrie.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Un an après l’adoption d’une résolution pionnière, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni pour faire le point sur l’état de sa mise en œuvre par les États Membres, auxquels il était demandé d’élaborer des « stratégies de réduction des risques » posés par les attaques terroristes contre les infrastructures critiques et de renforcer leur coopération pour lutter contre de telles attaques.
Le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Miroslav Jenča, et le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), M. Filippo Grandi, sont venus présenter aujourd’hui au Conseil de sécurité les progrès inégaux réalisés en matière de sécurité au Myanmar dans l’État Rakhine et dans le retour dans ce pays des centaines de milliers de personnes, dont de très nombreux Rohingya, qui se sont réfugiés au Bangladesh après les violences, qui avaient débuté fin août 2017.
Le 9 février 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu des consultations pour examiner le rapport d’activité de son Groupe d’experts, présenté en application des dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2362 (2017).
Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé d’un an, jusqu’au 12 mars 2019, le mandat du Groupe d’experts rattaché au Comité des sanctions applicables à ce pays.
Le 2 février 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a tenu une réunion avec le Soudan, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Libye, l’Ouganda, la République centrafricaine, le Soudan du Sud et le Tchad.
Daech continue de poser une menace significative, malgré la perte de son ancrage territorial, la détérioration de son appareil de propagande et une diminution de 90% de ses revenus depuis 2015, a déclaré ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint et Chef du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies, M. Vladimir Voronkov, pour qui « la lutte est loin d’être achevée ».
Le 5 février 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali a convoqué sa première réunion.
Le 26 janvier 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a tenu, sous la présidence de la Côte d’Ivoire, une réunion publique d’information à l’intention de tous les États Membres sur le rapport final du Groupe d’experts (S/2017/1023) et sur la manière dont les États de la région invités appliquaient les mesures de sanction sur le plan national. La réunion a été organisée en application du paragraphe 20 de la résolution 2339 (2017), dans lequel le Conseil a engagé le Président à tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous-régionales, en particulier les États voisins et les États de la région, afin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures de sanction.
Le lancement, pas plus tard qu’hier, de la nouvelle stratégie de l’Union européenne (UE) pour l’élargissement aux Balkans occidentaux pourrait contribuer à réaliser les aspirations du Kosovo à rejoindre l’UE, s’est réjoui ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Zahir Tanin, qui a toutefois rappelé que la normalisation des relations entre Belgrade et Pristina était une condition sine qua non pour concrétiser ce désir.