Dans une longue déclaration présidentielle*, le Conseil de sécurité a insisté, aujourd’hui, sur l’importance de consultations « réelles » avec le Secrétariat et les pays contributeurs de troupes et de personnel de police afin d’aboutir « à une unicité de vue » sur la conduite des opérations de maintien de la paix. Il note en effet que l’absence de consultations entre le Conseil, le Secrétariat et ces pays a suscité « le mécontentement de toutes les parties et eu des répercussions sur l’exécution des mandats » de ces opérations.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le 30 décembre 2015, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Da’esh), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans l’entrée ci-dessous dans la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 2 de la résolution 2253(2015) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le 14 décembre 2015, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a tenu un échange de vues au sujet du rapport à mi-parcours du Groupe d’experts sur la RDC (S/2015/797) avec les représentants auprès de l’ONU de l’Afrique du Sud, de l’Angola (au nom de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs), du Burundi, de l’Ouganda, de la RDC, de la République-Unie de Tanzanie et du Rwanda.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, Mme Samantha Power (États-Unis):
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, salué la signature, le 17 décembre 2015 à Skhirat, au Maroc, de l’Accord politique libyen, en engageant vivement toutes les parties à saisir « l’occasion sans précédent » qui leur est offerte d’y prendre part « de façon constructive, de bonne foi et avec une volonté politique ferme ».
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de prolonger, pour une période de 12 mois –soit jusqu’au 10 janvier 2017– l’autorisation donnée en vertu de la résolution 2165 (2014) aux agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’utiliser les routes franchissant les lignes de conflit en Syrie ainsi que les postes frontière de Bab el-Salam, Bab el-Haoua, Yaroubiyé et Ramtha.
Le Président du Comité créé en application de la résolution 1540 (2004), M. Roman Oyarzun Marchesi, et l’ensemble des délégations ont souligné, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la nécessité de contrecarrer les tentatives des groupes terroristes de mettre la main sur des armes de destruction massive. Un véritable « cauchemar », s’est alarmé le représentant du Royaume-Uni, d’autant que plusieurs délégations ont estimé que les crimes de Daech en Syrie et en Iraq montraient qu’il ne fallait plus écarter une telle éventualité.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une résolution par laquelle il renouvelle les mandats de 18 magistrats du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de renouveler pour une période de six mois –soit jusqu’au 30 juin 2016– le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, Mme Samantha Power (États-Unis):