Après l’adoption à l’unanimité de la résolution 2658 (2022), qui étend d’un an le mandat de la force multinationale de stabilisation EUFOR ALTHEA, le Conseil de sécurité a enchaîné avec son débat semestriel sur la situation en Bosnie-Herzégovine, qui a eu lieu sans la présence du Haut-Représentant chargé d’assurer le suivi de l’Accord relatif à ce pays, M. Christian Schmidt, qui avait pourtant soumis un rapport* centré sur les élections générales du 2 octobre. Si la majorité des membres du Conseil ont salué les efforts poursuivis par M. Schmidt, notamment dans le renforcement du cadre démocratique et constitutionnel de la Bosnie-Herzégovine, la délégation de ce pays s’en est vivement prise aux décisions du Haut-Représentant relatives au processus électoral, lorsqu’il a amendé la loi électorale et la Constitution de l’entité de Bosnie-Herzégovine de la Fédération de Bosnie-Herzégovine pour prévenir la fraude.
Bosnie-Herzégovine
Ukraine: Hier, l’ONU et ses partenaires ont été en mesure d’acheminer 12 camions chargés de produits essentiels pour porter assistance à près de 64 000 personnes dans les villes de Kramatorsk et de Sloviansk, à proximité des lignes de front dans les zones de Donestsk contrôlées par le Gouvernement.
Le Haut-Représentant des Nations Unies pour la Bosnie-Herzégovine, M. Christian Schmidt, a accusé ce matin, devant le Conseil de sécurité, les autorités de la Republika Srpska à rechercher une sécession de facto de la Bosnie-Herzégovine, en se retirant du cadre constitutionnel et en assumant des compétences étatiques.
Les agences humanitaires indiquent que les besoins dans toute la région du Sahel ont atteint des niveaux sans précédent en raison de l’escalade des conflits, des changements climatiques, de la montée de l’insécurité alimentaire et du prix record des denrées alimentaires. Au total, plus de 30 millions d’hommes, de femmes et d’enfants au Sahel auront besoin d’assistance et de protection en 2022. La guerre en Ukraine va aggraver les souffrances des Sahéliens en faisant grimper encore plus les prix des denrées alimentaires et du carburant.
En Équateur, la Coordonnatrice résidente, Mme Lena Savelli, s’est jointe aux autorités des Galápagos ‑au nom du Secrétaire général‑ pour la signature d’un décret exécutif qui étend l’aire marine protégée actuelle à 60 000 kilomètres carrés supplémentaires, soit plus de 23 000 milles carrés. Cela fait suite aux engagements pris par l’Équateur lors de la COP26 à Glasgow en novembre dernier.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a débloqué 150 millions de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF) afin de renforcer les opérations humanitaires sous-financées dans 13 pays d’Afrique, des Amériques, d’Asie et du Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité a autorisé, cet après-midi, par la résolution 2604 (2021) adoptée à l’unanimité, la reconduction pour une nouvelle période de 12 mois de l’opération militaire de l’Union européenne en Bosnie-et-Herzégovine (EUFOR ALTHEA), la force multinationale en Bosnie-Herzégovine qui joue « le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix ».
Nos collègues humanitaires en Afghanistan indiquent qu’entre le 1er septembre et le 15 octobre, nous avons fourni, avec nos partenaires, une aide alimentaire à quatre millions de personnes dans le pays. Nous avons également dispensé des soins de santé primaires à 790 000 personnes, fourni un traitement contre la malnutrition aiguë à plus de 85 000 enfants et soutenu plus de 27 000 personnes avec des services psychosociaux. En outre, nous avons aidé 165 000 personnes touchées par la sécheresse avec du camion d’eau, atteint plus de 39 000 enfants avec des activités éducatives communautaires et soutenu près de 54 000 personnes avec une assistance non alimentaire standard.
L’UNICEF a rapporté aujourd’hui que le conflit au Yémen vient de franchir une nouvelle étape scandaleuse: 10 000 enfants ont été tués ou mutilés depuis le début des combats en mars 2015. C’est l’équivalent de quatre enfants par jour depuis six ans et demi. Il s’agit bien sûr des cas que l’ONU a pu vérifier. Beaucoup plus de cas de décès et d’enfants blessés ne sont pas enregistrés, sauf pour les familles de ces enfants.