La réunion préparatoire du pacte mondial sur les migrations a commencé aujourd’hui à Puerto Vallarta, au Mexique. Lors de cette conférence, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les migrations internationales, Mme Louise Arbour, a souligné que la question des migrations exige une réponse mondiale. « Les mouvements de personnes à travers les frontières sont une réalité internationale », a-t-elle déclaré. « Il n’y a là rien qui contrevienne au droit souverain d’un État -sur la base du droit international et de la législation locale- à gérer qui entre et qui n’entre pas sur son territoire ».
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
À Genève, l’Organisation internationale pour les migrations (OMI) a publié l’édition 2018 de l’état de la migration dans le monde. Cette publication vise à faire la lumière sur des questions complexes liées à la migration, notamment la migration des travailleurs et les envois de fonds, le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, l’intégration et la migration irrégulière.
L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique qu’il est temps d’ajouter le cactus au menu. Grâce à sa capacité à prospérer dans les climats arides et secs, les experts de la FAO estiment que le cactus devrait être une culture indispensable dans les régions où les changements climatiques augmentent le risque de sécheresse.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock, a, ce matin, demandé au Conseil de sécurité de renouveler l’autorisation donnée par la résolution 2165 (2014), « essentielle pour sauver des vies » en Syrie, où sévit la « pire crise de déplacements » au monde.
Les vols humanitaires ont repris le 25 novembre. Par ailleurs, deux navires commerciaux transportant des denrées alimentaires sont arrivés à Hodeidah avec 35 020 tonnes métriques de blé et de farine. Trois autres navires transportant 65 000 tonnes métriques de nourriture ont été approuvés par le Mécanisme de vérification et d’inspection des Nations Unies et attendent une autorisation d’entrée au port de Hodeidah qui doit venir de la coalition menée par l’Arabie saoudite.
De nouvelles données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) indiquent que près de la moitié de l’ensemble des cas identifiés de traite d’enfants impliquent des membres de la famille. Selon les données recueillies, la participation des membres de la famille est jusqu’à quatre fois plus élevée que dans les cas de traite d’adultes, d’où la nécessité de mettre en place davantage de prévention ciblant les enfants et leurs familles
À la veille du huitième cycle de pourparlers intrasyriens, « moment de vérité » qui s’ouvrira demain à Genève, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a annoncé avoir été informé, « hier soir », par Damas, qu’aucune délégation n’avait encore quitté le pays pour participer à ce processus supervisé par l’ONU.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a prévenu aujourd’hui que la flambée sans précédent de la peste pulmonaire à Madagascar est en train de reculer mais que la riposte doit être maintenue. Selon les données publiées par le Ministère malgache de la santé publique, le nombre des infections a continué de baisser, ces dernières semaines. Mais on s’attend à plus d’infections buboniques et pulmonaires jusqu’à la fin de la saison de la peste en avril 2018. Entre le 1er août et le 22 novembre, il a été fait état de plus de 2 000 cas, y compris 202 morts.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est observée aujourd’hui. Ce matin, le Secrétaire général a pris la parole lors d’un événement organisé au Siège pour marquer cette Journée. Il a déclaré que toutes les femmes et filles ont droit à une vie libre de violence, et pourtant, ce droit est violé chaque jour pour des millions d’entre elles.
Ce matin, le Secrétaire général est intervenu devant le Conseil de sécurité dans le cadre d’une réunion sur la traite d’êtres humains. Il a rappelé que l’élimination de la traite d’êtres humains, de l’exploitation sexuelle, du travail forcé et de l’esclavage moderne relève d’une responsabilité collective. Ces activités, a-t-il indiqué, se déroulent dans l’ombre et constituent des violations sérieuses des droits de l’homme, passibles de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.