Le Secrétaire général a envoyé ce matin un message au personnel de l’ONU pour souligner son engagement à l’encourager à dénoncer le harcèlement sexuel sur le lieu de travail et lui en donner les moyens, ainsi que son engagement à soutenir les victimes et les témoins.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
« De façon à instaurer une pause humanitaire durable propre à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire ainsi que l’évacuation sanitaire des personnes gravement malades et des blessés », le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui à l’unanimité, une résolution qui « exige que toutes les parties cessent sans délai les hostilités pendant au moins 30 jours consécutifs sur l’ensemble du territoire syrien ».
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Au Yémen, les prix des denrées et des produits alimentaires de base continuent d’augmenter, plaçant ces articles essentiels hors de portée du peuple. En janvier, les prix moyens des denrées alimentaires étaient supérieurs de 55% à leur niveau avant l’escalade du conflit en 2015.
Conformément à l’initiative du Secrétaire général sur la transparence dans les cas d’exploitation et d’atteintes sexuelles dans le système des Nations Unies, le Porte-parole a indiqué que du 1er octobre au 31 décembre 2017, l’ONU a reçu 40 allégations de toutes ses entités et partenaires. Toutes les allégations n’ont pas encore été pleinement vérifiées et beaucoup d’entre elles sont à la première phase d’évaluation.
Réuni d’urgence à la demande de la Fédération de Russie, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, affiché ses divergences quant à une cessation des hostilités en Syrie, et notamment dans la Ghouta orientale, « exemple vivant de catastrophe humanitaire qui se déroule sous nos yeux », selon les mots du Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock.
Au début de la séance que le Conseil de sécurité a tenue ce matin, le Secrétaire général s’est dit profondément attristé par les souffrances terribles de la population civile dans la Ghouta orientale en Syrie où 400 000 personnes vivent l’enfer sur terre. Il a appelé toutes les parties concernées à la suspension immédiate de tous les actes de guerre.
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui une réunion sur la situation au Moyen-Orient au cours de laquelle le Secrétaire général a réitéré son engagement personnel et celui des Nations Unies à aider les parties dans leurs efforts pour parvenir à une solution des deux États. Il a néanmoins prévenu que nous faisons face aujourd’hui à une triste réalité. Après des décennies d’appui, le consensus mondial autour d’une solution des deux États pourrait être en train de s’éroder. Les obstacles sur le terrain peuvent créer une réalité à un État irréversible. Le Secrétaire général a ajouté que l’heure du dialogue, de la réconciliation et de la raison a sonné.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique que le 15 février dernier à Bria, dans la préfecture de Haute-Kotto, des soldats de la paix ont arrêté le dirigeant antibalaka Hervé Wassima suite au mandat d’arrêt émis le 31 janvier 2018 par le Président du tribunal de Bria. M. Wassima est impliqué dans l’attentat contre la Mission de l’ONU qui a entraîné la mort d’un soldat de la paix mauritanien le 4 décembre 2017. Il a été transféré à Bangui et placé en garde à vue au camp de Roux, sous l’autorité du procureur de Bangui.