En cours au Siège de l'ONU

Syrie


CS/13255

Grâce à un vote de procédure, la Fédération de Russie a empêché hier l’adoption de l’ordre du jour -et donc la réunion- d’une séance publique du Conseil de sécurité consacrée à la situation des droits de l’homme en Syrie, lors de laquelle le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, devait intervenir.

CS/13252

L’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, a indiqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la logique de la guerre l’emportait toujours en Syrie et que la résolution 2401 (2018) demandant une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était pas appliquée. 

Dbf180315

Selon un rapport du Bureau des droits de l’homme des Nations Unies, il y a des raisons sérieuses de penser que certaines des personnes détenues au Mexique pendant les premières étapes de l’enquête sur la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa, en 2014, ont été arbitrairement détenues et torturées.  Ces violations graves ont en outre fait l’objet d’enquêtes insuffisantes et ont même été étouffées.

CS/13244

Le Secrétaire général, M. António Guterres, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité que la résolution 2401 (2018), qui demande sans délai une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était toujours pas appliquée, 15 jours après son adoption.  Il a néanmoins jugé qu’il était toujours possible de la mettre en œuvre et confié son espoir « de voir la Syrie renaître de ses cendres ».  Lors du débat qui a suivi l’exposé du Secrétaire général, les pays occidentaux et la Fédération de Russie se sont rejetés la responsabilité de la non-application de la résolution.

 

 

DBF180312

Le Secrétaire général a dit au Conseil qu’en dépit de l’adoption de la résolution 2401 (2018), il n’y a pas eu de cessation des hostilités.  La violence continue dans la Ghouta orientale et ailleurs, y compris à Afrin, dans des parties d’Edleb et à Damas et ses banlieues.  L’aide humanitaire est toujours bloquée, la situation humanitaire et des droits de l’homme devenant plus désespérée de jour en jour.