Au deuxième de jour de son débat général, la troisième Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, a démontré à quel point la protection des mers et des océans est politique, tant elle relève d’enjeux à la fois juridiques, scientifiques, législatifs et financiers étroitement liés entre eux. Les délégations qui se sont succédé à la tribune ont d’ailleurs souligné que cette question reste indissociable de la lutte contre les changements climatiques.
En cours au Siège de l'ONU
#SaveOurOcean
Organisée ce matin, la troisième table ronde de la Conférence sur l’océan s’est concentrée sur un paradoxe: malgré son immense valeur, l’océan reste sous-estimé et sous-financé. Il s’agit pourtant d’un pilier de la santé planétaire qui absorbe 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et fournit des services écosystémiques essentiels comme la séquestration du carbone, la production d’oxygène et la protection des côtes.
« Au moment où je terminerai mon discours aujourd’hui, environ cinq camions poubelles supplémentaires remplis de plastique auront été déversés dans l’océan. » C’est en ces termes que la Présidente-Directrice générale de Ocean Conservancy, Mme Janis Searles Jones, a transmis l’urgence liée aux solutions à la pollution plastique, à l’occasion de la quatrième table ronde de la Conférence sur l’océan qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin.
Alors qu’ils sont essentiels à la santé de notre planète et de nos sociétés, les écosystèmes marins et côtiers sont confrontés à une détérioration et à une déperdition accélérées. C’est le constat dressé lors de la première des 10 tables rondes organisées à Nice, en France, dans le cadre de la Conférence sur l’océan.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors au Sommet « L’Afrique pour l’océan » organisé ce 9 juin à Nice, France : .
La deuxième table ronde de la Conférence sur l’océan, organisée cette après-midi, à Nice, a permis de mettre en exergue l’impératif d’une coopération scientifique plus forte pour relever les défis posés aux océans, avec pour toile de fonds l’intensification des pressions exercées sur les ressources côtières et marines par la poussée démographique, ainsi que le développement de l’économie bleue.
En présence de représentants de plus de 130 pays, dont une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan s’est ouverte aujourd’hui à Nice avec pour principal objectif de renforcer la mobilisation mondiale en faveur de ce « bien commun de l’humanité », poumon bleu et puits de carbone de la planète, confronté à des défis croissants, de l’acidification liée aux changements climatiques en passant par les pollutions diverses et la pêche illicite.
On trouvera ci-après le discours du Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres à l’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur l’océan, ce 9 juin, à Nice:
LISBONNE, 1er juillet -- La Conférence sur les océans s’est achevée cet après-midi à Lisbonne, au Portugal, avec l’adoption d’une déclaration politique ambitieuse, point d’orgue d’une semaine de débats très riches où les nombreuses menaces pesant sur les océans -pollution plastique, surpêche, dégradation des écosystèmes, réchauffement climatique-, comme les moyens d’y remédier, ont été abondamment discutés.
LISBONNE, 1er juillet -- Lors de la dernière table ronde organisée dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tenait à Lisbonne, diverses parties prenantes ont examiné aujourd’hui la manière dont il serait possible de « tirer parti des liens entre l’objectif de développement durable no 14 et les autres objectifs aux fins de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 », notamment en harmonisant les efforts en cours et des ressources limitées.