#SaveOurOcean


MER/2145

LISBONNE, 28 juin -- Au deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tient à Lisbonne, près de 40 chefs de gouvernement et ministres se sont succédé pour tirer la sonnette d’alarme.  Parce que si « les océans sans humains sont des océans vivants, les humains sans océans sont des humains morts », a résumé la formule de la Thaïlande, cependant que les Bahamas ont mis en garde contre « un océan en colère de nos jours ». 

MER/2144

LISBONNE, 27 juin -- Plantant le décor de ce premier dialogue interactif de la Conférence des Nations Unies sur les océans, avec pour thème de remédier à la pollution marine, la Directrice de la Division des écosystèmes du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Mme SUSAN GARDNER, a commencé par rappeler que l’océan nous relie tous et que s’il est en difficulté, « nous sommes tous en difficulté ».  La crise qu’il traverse est exacerbée par une triple crise planétaire –changements climatiques, perte de biodiversité et pollution– qui rend nécessaire d’agir maintenant. 

MER/2143

LISBONNE, 27 juin--La Conférence des Nations Unies sur les océans s’est ouverte ce matin à Lisbonne, au Portugal, par des appels pressants à préserver les océans, ressource aussi vitale que négligée.  Pollution plastique, destruction des barrières de corail, pêche intensive, conséquences des changements climatiques, piraterie, les intervenants n’ont pas fait mystère de l’acuité de « l’urgence océanique » et de l’effort financier qui sera nécessaire pour y remédier.  Le Secrétaire général de l’ONU, le Président du Kenya ou bien encore le Président des Palaos ont en effet rappelé que l’objectif de développement durable 14 sur la conservation et l’exploitation durable des océans est le moins financé de tous les objectifs.

MER/2052

Le Sous-Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé, aujourd’hui, à la fin « des pratiques de pêche destructrices », à l’origine d’une perte de 80 milliards de dollars par an, et de la pêche illégale, évaluée entre 10 et 23 milliards de dollars par an. 

MER/2049

Dans un soufflement de conque dont les échos ont retenti dans la salle de l’Assemblée générale, la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur les océans a entamé, ce matin, sa semaine de travaux censés aboutir à l’adoption d’un « appel à l’action » à l’heure où « le monde industrialisé, dans sa quête de richesse, a oublié de protéger la poule aux œufs d’or ».