Saisi par l’Albanie, les États-Unis, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni après la multiplication d’essais de missiles balistiques par la République populaire démocratique de Corée (RPDC), les 2 et 3 novembre, le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, une réunion qui a résonné de condamnations, mais aussi d’appels au dialogue et à la diplomatie, ainsi qu’à l’unité pour ce qui concerne ses membres. C’est la neuvième fois que le Conseil se réunit en 2022 pour discuter des essais de la RPDC, a constaté le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA), qui a exhorté ce pays à revenir à la table des négociations sans tarder. S’adressant également au Conseil de sécurité, il lui a recommandé d’exercer sa pleine responsabilité et ainsi de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher une escalade, ce qui exige son unité.
En cours au Siège de l'ONU
République populaire démocratique de Corée
À la veille de la COP27, en Égypte, le Programme alimentaire mondial (PAM) appelle la communauté internationale à investir dans le renforcement de la résilience des communautés vulnérables au Pakistan et dans les autres points chauds du point de vue climatique.
Au lendemain du lancement par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’un missile balistique à portée intermédiaire, qui a survolé le Japon, la Chambre du Conseil de sécurité a retenti, cet après-midi, d’appels au dialogue et à la retenue à l’occasion d’une séance sur la non-prolifération demandée par l’Albanie, les États-Unis, la France, l’Irlande, la Norvège et le Royaume-Uni. Le Japon a appelé le Conseil à envoyer un message clair à la RPDC pour lui rappeler que ses actions sont contraires au droit international, tandis que la Chine a annoncé soumettre, avec la Fédération de Russie, un projet de résolution visant à atténuer les tensions sur le terrain.
RDC: Un rapport conjoint du Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme et de la Mission des Nations Unies (MONUSCO) publié aujourd’hui fait état d’au moins 3 126 cas de torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants ou de châtiments pendant la période allant d’avril 2019 à avril 2022.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le 14 septembre 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1718 (2006) a adopté les modifications indiquées par des mots barrés et/ou soulignés dans les entrées ci-après de sa liste de personnes et d’entités visées par des sanctions.
Le 26 juillet 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1718 (2006) a adopté les modifications indiquées par des mots barrés ou soulignés dans les entrées ci-après de sa liste de personnes et d’entités visées par des sanctions.
Le Conseil de sécurité a rejeté aujourd’hui par 13 voix pour mais l’opposition de deux membres permanents, la Chine et la Fédération de Russie, un projet de résolution qui aurait condamné « dans les termes les plus énergiques » le tir de missile balistique effectué le 24 mars 2022 par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ainsi que les autres tirs auxquels elle a procédé récemment, tous en violation et au mépris flagrant de ses résolutions.
Yémen: Les représentants du Gouvernement du Yémen et Ansar Allah ont entamé, hier à Amman, les négociations sous les auspices des Nations Unies pour se mettre d’accord sur la réouverture des routes à Taëz et dans d’autres provinces.L’Envoyé spécial, M. Hans Grundberg, a appelé les parties à négocier de bonne foi pour parvenir rapidement à un accord qui faciliterait la liberté de circulation et améliorerait les conditions de vie des populations civiles.
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a tiré plus de missiles balistiques ces cinq derniers mois qu’au cours des deux années précédentes combinées, a constaté cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique aux Départements des affaires politiques et de la consolidation de la paix et des opérations de paix, estimant que ces actions constituent des violations manifestes des résolutions du Conseil et contribuent à accroître les tensions dans la région et au-delà. Face à ces développements alarmants, auxquels s’ajoute la possibilité d’un nouvel essai nucléaire, la plupart des délégations, notamment des États voisins de la RPDC, ont appelé au renforcement des sanctions contre ce pays, une option désapprouvée par la Chine et la Fédération de Russie.