La Commission du développement social a achevé, cet après-midi, sa cinquante-quatrième session, après deux semaines de travaux marqués par des appels de représentants d’États Membres, d’acteurs du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire au Conseil économique et social (ECOSOC) afin qu’il fasse en sorte que « personne ne soit laissé de côté » dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
En cours au Siège de l'ONU
Questions sociales
Aujourd’hui à la Commission du développement social, l’optimisme du Secrétaire général de l’ONU quant à la capacité du Programme de développement durable à l’horizon 2030 d’apaiser les frustrations d’un monde en proie aux inégalités et à l’exclusion n’a pas vraiment convaincu les jeunes qui ont continué de réclamer leur droit d’être entendus, écoutés et impliqués dans la création de « L’avenir que nous voulons ».
Qu’il s’agisse des personnes handicapées, du troisième âge ou des jeunes, la Commission du développement social a entendu aujourd’hui une multitude de propositions pour mettre véritablement le Programme de développement durable à l’horizon 2030 au service de ces groupes vulnérables.
Comment concrétiser les engagements pris dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, dans l’optique du développement social? C’est la question que la Commission du développement social, qui a entamé hier sa cinquante-quatrième session, a posé aux États et aux experts.
La Commission du développement social du Conseil économique et social (ECOSOC) a entamé, aujourd’hui, sa session annuelle, la cinquante-quatrième du genre.
La Commission du développement social a achevé cet après-midi, les travaux de sa cinquante-troisième session en adoptant par consensus quatre projets de résolution portant sur les jeunes, les personnes handicapées, le vieillissement, et les dimensions sociales du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
Au cours de la dernière séance de travail consacrée au débat général de la Commission du développement social, qui a eu lieu ce matin, la plupart des intervenants ont souligné que le développement durable doit être inclusif, sans discrimination et basé sur la solidarité internationale et la coopération entre États Membres.
« Pour moi, la priorité se sont les programmes et les seuils de protection sociale », a déclaré cet après-midi devant les délégations de la Commission du développement social réunis en séance plénière, Mme Catalina Devandas, le nouveau Rapporteur spécial du Conseil des droits de l’homme sur les droits des personnes handicapées.
Pour de nombreux participants à la table ronde organisée ce matin par la Commission du développement social, la création d’emplois décents serait le moyen le plus judicieux de faire reculer la pauvreté de manière durable, et elle permettrait d’autonomiser les plus démunis, ralentissant et réduisant ainsi de manière substantielle et durable les inégalités.
« Les faits et les réalités auxquels nous sommes confrontés sur le terrain tendent à démontrer que la croissance économique en elle-même ne suffit pas pour améliorer le sort des populations et des personnes », a déclaré, ce matin, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon.