Aujourd’hui est observée la Journée mondiale de l’enfance, qui coïncide avec le trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, le traité de droits humains le plus ratifié dans le monde.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a lancé plusieurs appels, ce matin, au Conseil de sécurité, dans le contexte actuel qu’il a qualifié de « hautement volatile »: les militants palestiniens doivent cesser les activités « qui sapent toute chance de paix et de développement », Israël doit assouplir sa politique d’enfermement et les dirigeants palestiniens doivent mettre fin à leurs divisions.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que la violence et l’insécurité ont provoqué une crise humanitaire sans précédent dans certaines parties du Burkina Faso et du Mali et dans l’ouest du Niger.
Haïti: la plupart des commerces et des écoles sont fermés depuis la moitié du mois de septembre, compte tenu des manifestations et des troubles en cours. Une telle situation a forcément un impact négatif sur la vie économique et sociale à Port-au-Prince et dans les autres centres urbains.
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, s’est dit, aujourd’hui, très préoccupé par la grave escalade continue entre le Jihad islamique palestinien et Israël après l’assassinat ciblé, hier à Gaza, de l’un des dirigeants de ce groupe.
L’ONU demeure profondément préoccupée par la sécurité et la protection de centaines de milliers de civils dans le nord-est de la Syrie, suite aux informations faisant état d’accrochages intermittents.
« Les événements sur le terrain nous éloignent de plus en plus d’une solution viable prévoyant la création de deux États », a prévenu ce matin, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, à l’occasion du débat ouvert que le Conseil de sécurité consacre tous les trois mois à la question de Palestine et à la situation au Moyen-Orient en général.
Malgré ses divisions flagrantes sur le conflit syrien, le Conseil de sécurité, réuni dans le cadre de l’exposé mensuel de l’ONU sur la situation humanitaire dans ce pays, s’est accordé, cet après-midi, sur la nécessité absolue de garantir la délivrance sûre et sans entrave de l’aide humanitaire aux populations dont le sort s’est encore dégradé après la récente offensive de la Turquie dans le nord-est syrien.
Les membres du Conseil de sécurité ont salué, ce matin, les premières « lueurs d’espoir » apparues au Yémen, notamment avec la désescalade dans le Sud. Mais ils ont aussi constaté la fragilité de cette évolution et le caractère « catastrophique » de la situation humanitaire, ce qui les a amenés à demander que soit conclu un véritable accord de paix global, afin d’alléger les souffrances de la population.
« Le 30 octobre 2019, j’entends réunir 150 hommes et femmes syriens pour le lancement d’une commission constitutionnelle crédible, équilibrée et inclusive dirigée et contrôlée par les Syriens sous les auspices de l’ONU à Genève », a annoncé ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Geir Pedersen.