Près d’un mois après la présentation du plan américain pour le Moyen-Orient, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix, M. Nickolay Mladenov, a alerté aujourd’hui le Conseil de sécurité du « risque toujours réel d’annexion » maintenant que les États-Unis ont confirmé, ce 15 février, la formation du comité conjoint.
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
Deux semaines après la dernière réunion du Conseil de sécurité sur la situation en Syrie, deux hauts-représentants de l’ONU ont de nouveau appelé, ce matin, à une cessation immédiate des hostilités dans le nord-ouest syrien, confronté à une véritable catastrophe humanitaire.
« Gruyère », « apartheid en Terre sainte », « Bantoustan ». C’est en ces termes catégoriques que le Président de l’Autorité palestinienne et le Secrétaire général de la Ligue des États arabes ont rejeté aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, la « nouvelle Vision pour la paix « que le Président des États-Unis a dévoilée le 28 janvier dernier, à Washington, aux côtés du Premier Ministre israélien.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a tenu, cet après-midi, une séance d’organisation*, au cours de laquelle l’Observateur de l’État de Palestine a vivement rejeté le plan de paix récemment présenté par l’administration américaine.
Il faut faire preuve de la plus grande retenue et s’engager de nouveau sur la voie de la diplomatie et du dialogue pour réduire les tensions au Moyen-Orient.
Le Secrétaire général arrivera à Davos, jeudi matin, pour assister au Forum économique mondial. Il prononcera une allocution spéciale sur l’état du monde jeudi après-midi.
Pour les Nations Unies, il ne peut y avoir de paix durable au Moyen-Orient sans action ferme pour résoudre le conflit israélo-palestinien et parvenir à la solution des deux États, en vertu du droit international, des résolutions pertinentes des Nations Unies et des accords précédents, a affirmé ce matin devant le Conseil de sécurité la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a déclaré que même si le nombre de journalistes tués dans le monde a diminué de près de moitié en 2019, ils continuent de courir des risques, et les auteurs jouissent d’une impunité presque totale pour ces crimes.
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Au Burkina Faso, au Mali et au Niger, plus de 4 000 personnes ont été tuées par des attaques terroristes, l’année dernière. C’est ce qu’a dit, ce matin, aux membres du Conseil de sécurité, M. Mohamed Ibn Chambas, Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Le nombre des déplacés a été multiplié par 10, approchant le million, a-t-il ajouté, prévenant que la concentration géographique des attaques terroristes menace de plus en plus les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest.