Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a publié aujourd’hui l’édition 2023 de son rapport sur le déficit de l’adaptation au climat qui montre que les progrès en matière d’adaptation ralentissent à tout point de vue.
En cours au Siège de l'ONU
Israël
La tragédie qui se déroule « sous nos yeux » au Moyen-Orient ne s’est pas créée ex nihilo, ont fait valoir, aujourd’hui, à l’Assemblée générale, un grand nombre de délégations qui ont voulu placer leurs espoirs dans la médiation pour faire cesser ce « bain de sang ».
Le Bureau réitère son appel en faveur d’une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue dans la bande de Gaza conduisant à une cessation des hostilités, comme il l’a été demandé dans sa déclaration du 17 octobre et à une majorité écrasante à l’Assemblée générale le 27 octobre.
Israël/Territoire palestinien occupé: l’OCHA indique que 15 communautés d’éleveurs en Cisjordanie, soit au moins 98 ménages totalisant 828 personnes, ont dû fuir la violence des colons ou les restrictions de plus en plus strictes à la circulation des biens et des personnes imposées dès le 7 octobre. L’ONU estime que près de 2 000 Palestiniens sont partis à cause de la violence des colons en Cisjordanie, depuis le début de l’année.
La poursuite, cet après-midi, de la dixième session extraordinaire d’urgence consacrée aux mesures illégales prises par les autorités israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, a été l’occasion pour une vingtaine de délégations
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
Se déclarant vivement préoccupée par la dernière escalade de la violence depuis l’attaque du 7 octobre 2023 et par la grave dégradation de la situation dans la bande de Gaza et dans le reste du Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et en Israël, l’Assemblée générale a demandé, aujourd’hui, une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités.
Vives émotions, images chocs et fermes condamnations ont marqué la reprise, aujourd’hui, de la dixième session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale consacrée aux mesures illégales prises par les autorités israéliennes, à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé, au moment où la région vit l’une des plus graves crises de son histoire moderne.
Après le rejet, la semaine dernière, de deux projets de résolution visant à répondre à la crise à Gaza, le Conseil de sécurité a, cet après-midi encore, échoué à adopter deux textes concurrents, l’un présenté par les États-Unis, l’autre par la Fédération de Russie, à l’issue de votes qui ont donné lieu à des clivages manifestes, l’Équateur regrettant que l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales se transforme en « arène où s’expriment les rivalités de ses membres ».
Gaza: le nombre des déplacés est estimé à un million, dont 353 000 personnes installées dans les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) dans le centre et le sud de Gaza. Ces gens vivent dans des conditions de plus en plus difficiles. Pour le neuvième jour consécutif, Gaza est plongée dans l’obscurité. Les hôpitaux sont au bord de l’effondrement et opèrent avec une capacité minimale, luttant pour garder opérationnelles les salles d’urgence, suspendant certaines interventions chirurgicales, travaillant dans le noir et limitant l’usage des ascenseurs.