Gaza: « horrifié » par l’attaque signalée contre des ambulances, le Secrétaire général renouvelle son appel à un cessez-le feu humanitaire
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
Je suis horrifié par l’attaque qui a été signalée à Gaza contre un convoi d’ambulances devant l’hôpital Chifa. Les images de corps éparpillés dans la rue, devant l’hôpital, sont déchirantes.
Je n’oublie pas les attaques terroristes commises en Israël par le Hamas ni les meurtres, mutilations et enlèvements, notamment de femmes et d’enfants. Tous les otages détenus à Gaza doivent être libérés immédiatement et sans condition.
Aujourd’hui, depuis près d’un mois, les civils de Gaza, y compris les enfants et les femmes, sont assiégés, privés d’aide, tués et chassés de leur maison par les bombardements.
Cela doit cesser.
La situation humanitaire à Gaza est horrible. Les arrivages de nourriture, d’eau et de médicaments sont loin d’être suffisants pour répondre aux besoins de la population. Le carburant nécessaire pour alimenter les hôpitaux et les usines de distribution d’eau s’épuise. Les abris de l’UNRWA en sont à presque quatre fois leur capacité totale et sont touchés par les bombardements. Les morgues débordent. Les magasins sont vides. La situation sanitaire est catastrophique. Nous constatons une augmentation des maladies et des affections respiratoires, notamment chez les enfants. Une population entière est traumatisée. Aucun lieu n’est sûr.
Je renouvelle mes appels précédents en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire.
Le droit international humanitaire doit être respecté. Les civils et les infrastructures civiles, y compris le personnel et les biens humanitaires et médicaux, doivent être protégés. Les civils ne doivent pas non plus être utilisés comme boucliers humains.
Les fournitures et les services essentiels, ainsi qu’un accès humanitaire sans entrave, doivent être autorisés en toute sécurité dans et à travers Gaza, à une échelle correspondant à cette situation dramatique.
Tous ceux qui ont de l’influence doivent l’exercer pour garantir le respect des règles de la guerre, mettre fin aux souffrances et éviter une extension du conflit qui pourrait engloutir toute la région.