
Après avoir entendu les huit derniers d’une liste de plus de 100 intervenants, le Président de l’Assemblée générale a conclu ce matin la Réunion de haut niveau consacrée à l’évaluation du Plan d’action mondial de la lutte contre la traite des personnes. M. Miroslav Lajčák a rendu hommage au courage de Grizelda Grootboom, une survivante de la traite et une militante, venue témoigner devant l’Assemblée.
La Déclaration politique sur l’application du Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes, adoptée hier par l’Assemblée générale, doit imprimer un nouvel élan à la lutte contre ce fléau, ont espéré les États Membres qui se sont succédé toute la journée à la tribune.
Afin de mettre fin au « crime odieux » de la traite des personnes « où qu’il se produise », l’Assemblée générale a adopté ce matin, sans vote, une Déclaration politique* sur l’application du Plan d’action mondial** adopté en 2010.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, de nombreux hauts responsables de l’ONU et représentants des États Membres ont appelé, aujourd’hui, à s’inspirer de l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et de l’urgence engendrée par la crise dans la péninsule coréenne pour redynamiser le consensus international sur le désarmement nucléaire.
« La maison du multilatéralisme a été profanée par des pouvoirs arrogants qui cherchent à imposer leur vision par la force » et « l’unilatéralisme pervers a atteint son apogée ». C’est en ces termes que le Ministre des affaires étrangères du Venezuela, M. Jorge Arreaza, a choisi aujourd’hui de défendre la tribune de l’ONU.
Moyen-Orient, Soudan du Sud, Yémen, Myanmar et essor du terrorisme: face à la multiplication des conflits et des défis sur la scène internationale, de nombreux États Membres ont appelé aujourd’hui à une réforme urgente de l’Organisation des Nations Unies.
L’action commune est le moyen le plus efficace de réaliser un développement et d’atteindre une paix qui bénéficient à tous, ont reconnu la quarantaine de dirigeants qui sont intervenus lors de cette quatrième journée du débat annuel de l’Assemblée générale. À un moment de l’histoire jugé décisif, le débat a revêtu un caractère souvent sombre en mettant l’accent sur les changements climatiques, les inégalités et le terrorisme.
La récente série de catastrophes naturelles dévastatrices qui s’est abattue sur l’Amérique du Nord et les Caraïbes, signe, pour beaucoup, d’une accélération des effets des changements climatiques, était au cœur des préoccupations de la trentaine de chefs d’État et de gouvernement à s’être exprimés lors de cette troisième journée du débat général annuel de l’Assemblée générale, qui a également été marquée par la crise en péninsule coréenne, le sort des Rohingya au Myanmar et la situation dans le Jammu-et-Cachemire.
Au deuxième jour du débat général annuel de l’Assemblée générale, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont défendu leur vision du monde, dans le contexte des crises liées au climat, au nucléaire et au terrorisme international.
« Nous sommes un monde en morceaux. Nous devons être un monde en paix », c’est le constat présenté, ce matin, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, devant l’Assemblée générale à l’ouverture de son débat général. Entre « réapprendre la complexité du dialogue mais aussi sa fécondité » et « agir par soi-même sans attendre l’appui de pays lointains ou de bureaucraties », les dirigeants de plusieurs États Membres, tels ceux de la France et des États-Unis, ont exprimé des visions diverses de ce que devrait être la communauté internationale.
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