On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, célébrée le 26 juin:
Droits humains
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres:
La dix-septième session de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones a adopté, le 27 avril 2018, des recommandations visant à promouvoir les droits des peuples autochtones dans le monde.
Après 15 jours de travail sur le thème « Les droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources », l’Instance permanente a fermé ses portes aujourd’hui, non sans avoir fait plusieurs recommandations au Conseil économique et social (ECOSOC) dans cinq textes de fond oralement amendés* et prévenu que sans le respect de ces droits collectifs, le Programme de développement durable à l’horizon 2030 restera lettre morte.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a achevé, aujourd’hui, la première semaine de sa session annuelle qu’elle tient sur le thème « Les droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources ». Elle a tenu un dernier dialogue sur la suite donnée au Document final de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones de septembre 2014. Des organisations autochtones en ont profité pour réclamer à l’Assemblée générale un statut d’observateur et la création d’un tribunal international spécial pour la défense de leurs droits.
Les autochtones ont dépeint, aujourd’hui, devant leur Instance permanente, la situation très difficile des femmes, en proie à une véritable « épidémie de meurtres » selon l’Union of BC Indian Chiefs du Canada. Le sort des jeunes, tout aussi dramatique, a aussi été mis en lumière.
Les organisations autochtones ont peint, aujourd’hui, en couleurs sombres le tableau des défenseurs de leurs droits de l’homme, profitant de la troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones pour tirer la sonnette d’alarme.
Les conflits, l’industrie minière, les grands projets d’infrastructure, l’exploitation commerciale des forêts, les pressions démographiques et socioéconomiques. Voilà les obstacles à l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits collectifs sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources. L’Instance permanente sur les questions autochtones a poursuivi aujourd’hui son débat sur ce thème central au cours duquel les participants ont dénoncé la multiplication des « manœuvres » pour déposséder leurs communautés.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a ouvert, ce matin, sa dix-septième session, sur le thème « Droits collectifs des peuples autochtones sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources », en présence de plus de 1 000 participants et du Président bolivien, M. Evo Morales Ayma, et comme le veut la tradition, après les mots de bienvenue du Chef de la nation onondaga, Tadodaho Sid Hill, de la tribu originelle de New York.