Une vingtaine de délégations et représentants des peuples autochtones ont pointé ce matin, au quatrième jour des travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones, l’impact désastreux des activités extractives, de la déforestation et de la monoculture intensive et de la militarisation sur le bien-être et les droits humains des populations autochtones.
En cours au Siège de l'ONU
Droits humains
La troisième journée de travaux de l’Instance permanente sur les questions autochtones a été marquée par l’intervention, dans le cadre d’une discussion avec plusieurs titulaires de mandat, de la Coordination des organisations autochtones de l’Amazonie brésilienne (COIAB) qui a dénoncé l’inaction du Gouvernement brésilien face aux violations des droits des peuples autochtones par les industries extractives et accusé le Président du Brésil de « politique génocidaire » à l’égard des peuples autochtones qui ont choisi l’isolement comme mode de vie en Amazonie.
« Une note d’espoir » a marqué la fin de la deuxième journée de la vingt et unième session de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Au terme d’une discussion sur le thème principal, le Président de l’Instance, M. Darío José Mejía Montalvo, a salué la volonté de certains États de travailler sur un instrument contraignant réglementant les activités des entreprises et leurs relations avec les peuples autochtones en mettant l’accent sur le consentement préalable, libre et éclairé.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a donné, aujourd’hui, le coup d’envoi de sa vingt et unième session placée sous le thème: « Les peuples autochtones, le commerce, l’autonomie et les principes des droits humains en matière de diligence requise, y compris le consentement préalable, libre et éclairé. » Alors qu’a démarré, cette année, la célébration de la première Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), cette première journée de travaux a également laissé une place importance à la diversité linguistique, objet d’un échange entre les représentants autochtones réunis en présentiel pour la première fois depuis la pandémie.
Le Secrétaire général visitera Moscou, capitale de la Fédération de Russie, le 26 avril. Il aura une réunion et un déjeuner avec le Ministre des affaires étrangères, M. Sergey Lavrov. Le Secrétaire général sera reçu par le Président, M. Vladimir Putin.
La Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies en République centrafricaine, Mme Denise Brown, a fermement condamné aujourd’hui les attaques perpétrées contre les organisations humanitaires. Lors des dernières en date, les 7 et 9 avril, six travailleurs humanitaires et un agent du district sanitaire ont été blessés, dont un grièvement, alors qu’ils étaient en mission dans le sud du pays.
Les agences de l’ONU ont averti aujourd’hui que des millions de Somaliens risquent de sombrer dans la famine alors que les conséquences d’une sécheresse prolongée continuent de détruire des vies et des moyens de subsistance, et que les besoins croissants dépassent les ressources disponibles pour l’aide humanitaire.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
En Somalie, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires prévient que le pays est désormais confronté à un risque de famine dans six régions jusqu’en juin de cette année si la saison des pluies d’avril à juin est insuffisante, ce qui est prévu, si les prix des denrées alimentaires continuent d’augmenter et si l’aide humanitaire n’est pas renforcée pour les populations les plus vulnérables.
Ukraine: M. Martin Griffiths, Coordonnateur des secours d’urgence, s’est rendu à Boutcha et à Irpin, dans la banlieue de Kiev. Il était accompagné de la Vice-Première Ministre de l’Ukraine, Mme Olha Stefanishyna. Il a qualifié sa visite d’horrible et a fait écho à l’appel du Secrétaire général pour le lancement immédiat d’une enquête indépendante pour garantir un établissement effectif des responsabilités.