Le Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC) a parlé aujourd’hui des ressources publiques nationales, du secteur privé national et international et de la coopération internationale, trois sources traditionnelles de revenus sur lesquels repose le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
En cours au Siège de l'ONU
Développement
Face à l'insuffisance des ressources pour financer la réalisation des objectifs de développement durable, les experts du Forum sur le suivi du financement du développement qui étaient réunis aujourd’hui pour une deuxième journée, ont orienté les États vers de « nouvelles avenues » que sont le commerce, les technologies financières (fintech), le partenariat international ou encore la dette et la fiscalité bien gérées.
« Ce que nous faisons est-il suffisant pour mobiliser des ressources pour les objectifs de développement? » s’est interrogé ce matin la Présidente de l’Assemblée générale à l’ouverture du Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC).
Pour la première fois depuis 2016, la Commission de la population et du développement a terminé, ce matin, les travaux de sa cinquante-deuxième session en décidant d’un commun accord que sa cinquante-quatrième session, en 2021, aura pour thème spécial: « Population et développement durable, en particulier croissance économique soutenue et inclusive ». La Commission a également adopté l’ordre du jour provisoire* de sa cinquante-troisième session, en 2020.
Au quatrième jour de son débat général, la Commission de la population et du développement a concentré son attention sur les activités menées en 2018 par la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES) et sur les tendances démographiques qui se dessinent pour les années à venir.
Arrivée à mi-parcours de sa cinquante-deuxième session, la Commission de la population et du développement a souligné aujourd’hui à quel point l’adoption des objectifs de développement durable avait « ravivé » la pertinence du Programme d’action du Caire, en particulier sur les questions liées à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
La Commission de la population et du développement a poursuivi aujourd’hui son débat général, entamé hier au niveau ministériel, en insistant sur l’importance de données démographiques ventilées, fiables et actualisées pour combler les lacunes dans la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD).
Au premier jour de sa cinquante-deuxième session, la Commission de la population et du développement a marqué le vingt-cinquième anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) en adoptant, par consensus, une déclaration* politique par laquelle elle salue « les progrès accomplis à ce jour » pour réaliser les buts et objectifs du Programme d’action de la CIPD et les objectifs de développement durable tout en s’engageant à prendre d’autres mesures « pour accélérer sa pleine application ».
Près de trois mois après qu’elle a approuvé le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté le 10 décembre dernier à Marrakech, l’Assemblée générale a organisé aujourd’hui un débat de haut niveau sur les migrations internationales et le développement pour examiner la phase de mise en œuvre du Pacte, dans le cadre de deux tables rondes sur les progrès accomplis et les moyens de combler les lacunes.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Robert Piper, de l’Australie, comme Sous-Secrétaire général et Chef du Bureau de la coordination des activités de développement des Nations Unies qui vient d’être transformé.