En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2307 (2016), le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, d’autoriser la Mission des Nations Unies en Colombie à apporter, à part égale avec le Gouvernement colombien, l’aide nécessaire à la surveillance et à la vérification des accords de paix récemment conclus entre le Gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a, ce matin, transmis (1) à sa soixante et onzième session le document final intitulé « Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants », laquelle se prononcera au cours de sa séance plénière de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants qui se tiendra le 19 septembre 2016.
« Un acte terrible peut effacer mille nobles sacrifices », a déclaré, ce matin, le Président de la soixante-dixième session de l’Assemblée générale, M. Mogens Lykketoft, du Danemark, en ouvrant le débat sur les allégations d’abus sexuels impliquant des forces internationales, dont des soldats de la paix de l’ONU.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, modifié le statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) en autorisant le Secrétaire général à désigner temporairement le juge Buron Hall, des Bahamas, à la Chambre d’appel de cette juridiction dans l’hypothèse où des appels seraient formés dans l’affaire Ratko Mladić.
La question de la confidentialité des discussions au sein du Conseil de sécurité a animé la séance que la présidence malaisienne avait organisée pour dresser le bilan du mois d’août.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, a dressé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau très sombre de la situation dans ce pays, marquée par une grave crise humanitaire et une « escalade dangereuse » des activités militaires depuis l’échec des pourparlers de paix qui se tenaient au Koweït.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée-Bissau, M. Modibo Touré, a appelé aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, les dirigeants politiques de ce pays à mettre un terme à la paralysie politique dans laquelle il est plongé depuis la suspension du processus parlementaire.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 31 août 2017 le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), sans en modifier le mandat.
Il y a plus de 37 ans, le Conseil de sécurité a considéré que les implantations israéliennes dans les territoires occupés n’avaient aucune valeur juridique et représentaient un obstacle à la conclusion d’une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient. Ce qui était vrai en 1979 l’est tout autant aujourd’hui, et d’une préoccupation bien plus urgente, a déclaré ce matin devant le Conseil le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient et Représentant personnel du Secrétaire général, M. Nickolay Mladenov.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Libéria, M. Farid Zarif, a affirmé, cet après-midi devant le Conseil de sécurité, que ce pays avait franchi le 1er juillet une « étape historique en assumant l’entière responsabilité du maintien de la sécurité », mais a insisté sur les défis qui subsistent, telles que les divisions politiques et la préparation des élections de 2017.