Pour la vingt-septième année consécutive, 31 délégations ont demandé aujourd’hui à l’Assemblée générale la levée du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique, l’« exemple même d’action unilatérale » et une question qui fait l’objet d’une résolution annuelle.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« La paix coûte toujours moins cher que la guerre. » C’est en ces termes que la représentante du Pakistan a cadré, ce matin, le débat de la Quatrième Commission consacré aux opérations de maintien de la paix. Elle se faisait l’écho d’autres délégations, comme celles de la Tanzanie, qui ont regretté la baisse du financement des opérations de maintien de la paix à cause de contraintes budgétaires.
Intenable, injustifiable, inexcusable. Après un mois de travaux en Première Commission (Désarmement et sécurité internationale), les délégations ont eu des mots sévères pour qualifier l’impasse dans laquelle se trouve l’architecture du désarmement de l’ONU, en particulier la Conférence du désarmement, et suggéré quelques aménagements pour la sortir de l’ornière, tout en reconnaissant qu’il en dépend de la « volonté politique » des États Membres.
« La paix est fondamentale pour le développement, tandis que les conflits, la violence et l’instabilité constituent des obstacles à sa réalisation »; or, et le mercenariat et des activités qui y sont liées peuvent contribuer à la violence et à la pérennisation des conflits, a rappelé ce matin le Président du Groupe de travail sur l’utilisation de mercenaires comme moyen de violer les droits de l’homme et d’empêcher l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, M. Saeed Mokbil, devant la Troisième Commission, qui poursuivait l’examen des questions liées à la discrimination raciale et au droit à l’autodétermination.
Faut-il encadrer le cyberespace par l’adoption d’une gouvernance spécifique ou s’en remettre aux traités existants pour relever les nouveaux défis? La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) s’est saisie du débat en reconnaissant que les avancées technologiques progressent plus vite que la réflexion sur ces sujets précis et techniques
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité de ses membres, la résolution 2439 (2018), dans laquelle il demande à toutes les entités compétentes du système des Nations Unies d’accélérer leur intervention face à l’épidémie d’Ebola qui sévit en République démocratique du Congo (RDC).
Aujourd’hui, à la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, les Secrétaires généraux adjoints aux opérations de maintien de la paix et à l’appui aux missions ont sonné le départ de la concrétisation d’« Action pour le maintien de la paix »
Les questions juridiques liées à l’environnement ont dominé les débats de la Sixième Commission aujourd’hui, alors qu’elle entreprenait l’examen du troisième et dernier groupe de chapitres thématiques du rapport* annuel de la Commission du droit international (CDI), consacrés à la protection de l’environnement en rapport avec les conflits armés, la succession d’États en matière de responsabilité de l’État et l’immunité de juridiction pénale étrangère des représentants de l’État. Ce matin encore, la protection de l’atmosphère a retenu l’attention des dernières délégations à se prononcer sur le deuxième groupe de chapitres du rapport de la CDI.
Pour la première fois depuis le 29 mai 2018, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni pour examiner la situation dans l’est de l’Ukraine, marquée par une détérioration de la sécurité dans le Donbass et l’organisation d’élections jugées illégitimes par certains membres.
La dernière décennie a été le témoin de la résurgence du populisme nationaliste, et les déclarations racistes, xénophobes et intolérantes, jadis confinées à des plateformes extrémistes, sont devenues un courant dominant, avec des conséquences désastreuses pour la jouissance des droits de l’homme, a déploré aujourd’hui, devant la Troisième Commission, la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, Mme E. Tendayi Achiume. Un constat repris par le Président du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale M. Nourredine Amir, qui a averti que l’Histoire a prouvé que rallumer les tensions ethniques pouvait avoir de dangereuses conséquences si elles n’étaient pas gérées de manière appropriée.